
Né le 15 juillet 1852 à Thonon (Haute-Savoie) ; cordonnier ; anarchiste de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).
Le 23 décembre 1893, Jean-Louis Pagès, Marius, Ray et cinq autres anarchistes se réunissaient 2 avenue des Batignolles à Saint-Ouen. Ils discutèrent avec animation les théories anarchistes jusqu’à 4 heures ½ du matin.
Le 12 mars 1894, Paget (le presse le prénomme Charles) et trois autres anarchistes étaient arrêté, son domicile 10 rue Louis Blanc à Saint-Ouen était perquisitionné. Il était remis en liberté le 5 mai.
Le 30 juin 1894, un mandat de perquisition et d’amener était délivré par le préfet de police à l’encontre de Ferdinand Borderie. Lors de la perquisition, celui-ci était absent, ayant quitté l’hôtel depuis la veille, en compagnie de Jean Louis Paget, ancien locataire avec qui il travaillait depuis 15 jours.
Il figurait sur l’état récapitulatif des anarchistes au 31 décembre 1894, il demeurait 10 rue Louis Blanc à Saint-Ouen.
Son dossier à la préfecture de police portait le n°191.965.
SOURCES :
Archives de Paris D.3 U6 carton 50. — Les anarchistes contre la république de Vivien Bouhey. Annexe 56 : les anarchistes de la Seine — Archives de la Préfecture de police Ba 78, 1500 — Le Siècle 13 mars 1894 — Paris 13 mars 1894 — Archives départementales de Haute-Savoie. État civil.