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Archives de Catégorie: Biographies

STELLMACHER Hermann, cordonnier à Vevey et Zürich (Suisse), propagandiste par le fait, exécuté le 8 août 1884.

22 mercredi Mar 2023

Posted by fortunehenry2 in Biographies

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Hermann Stellmacher Wien Museum, Inventarnummer HMW 168895/2

Né à Grottkau (Silésie prussienne) en 1864, mort le 8 août 1884, cordonnier, anarchiste à Zürich (Suisse) et à Vienne (Autriche).

Il était déserteur d’un régiment saxon, après s’être enfui d’Allemagne Stellmacher se rendit d’abord à Vevey dès le mois de Février 1880 où il fit la connaissance d’une Bernoise, Marie Herren, avec laquelle il contracta mariage en 1882.

Après avoir été membre de l’Arbeiterverein, il en fut exclu avec d’autres, à cause de ses opinions anarchistes.

Il aurait participé le 17 septembre 1880 – aux cotés entre autres de Kropotkine, Herzig, Elisée Reclus, Otter à une réunion à Vevey (Vaud) où aurait été adopté un programme préconisant l’autonomie des groupes et la propagande par le fait. Cette réunion est contestée par plusieurs historiens.

Stellmacher a été condamné à Vevey, pour escroquerie, à 45 jours de prison et à la privation des droits civiques pendant 5 ans.

Il avait demeuré ensuite à Fluntern, près de Zurich, durant 3 ans, où il était l’un des diffuseurs du journal Freiheit de J. Most.

Il ne vivait pas en bonne harmonie avec sa femme et la maltraitait souvent selon la presse.

A la fin de l’année 1883 Stellmacher déménagea et loua un logement au n° 13 Zurichbergstrasse.

En décembre 1883, peu avant une perquisition, il avait quitté Zurich, laissant femme et enfants .

Sous l’inspiration d’un ancien compagnon de Jean Most, le journal socialiste Der Rebell invita ses lecteurs à créer un « trésor de guerre ».

Kammerer répondit à cet appel. Il était secrétaire d’un cercle ouvrier et, en cette qualité, correspondait avec Stellmacher. Ils se rencontrèrent pour la première fois à Zurich. Là, ils convenaient de commettre un vol dans une pharmacie, pour se procurer de l’argent afin de commettre un meurtre contre la famille impériale.

Arrivé à Strasbourg, ils s’emparaient d’une voiture, is se faisaient conduire hors des fortifications; le cocher leur résista et s’enfuit. A la porte de la ville, le factionnaire s’inquiéta des cris poussés; ils s’approchèrent de lui et le poignardèrent. A minuit, ils sonnèrent à la porte d’une pharmacie, ils assaillent pharmacien de garde, M. Linhart, le tuèrent et dévalisèrent le magasin.

Ils se rendirent à Stuttgart et s’attaquaient en plein jour à deux changeurs, dont ils dévalisèrent le coffre-fort, et s’échappent sans laisser de trace. Mais Stellmacher fit remarquer à son associé qu’ils avaient besoin de fonds plus considérables pour voyager, dépister les polices autrichienne et allemande et gagner l’Amérique au milieu de l’émoi général que ne manquera pas de provoquer le meurtre de la famille impériale.

Kammerer se rendit à ces raisonnements ; ils arrivèrent à Vienne et le 10 janvier 1884, le changeur Eisert et ses deux fils tomba sous leurs coups. Ils firent main basse sur la caisse, qui contenait plus de 7.000 florins.

Le 25 janvier1884, Stellmacher tua à Vienne en lui plantant son poignard entre les deux épaules, l’officier de police Hubek, à la sortie d’un meeting socialiste où il se voyait surveillés de près. Il blessait d’un deuxième coup l’ouvrier Meloun, qui accourait pour prêter main forte. Poursuivi par la foule et appréhendé par deux hommes, l’anarchiste jeta au milieu du groupe qui le serrait de plus près une boîte du poids d’environ un kilogramme, remplie de dynamite. Fort heureusement, l’explosion ne se produisit pas. On trouva sur lui deux revolvers, un sac rempli de munitions, un poignard et deux flacons de colle. Stellmacher portait une fausse barbe qu’il collait rapidement quand il croyait avoir à dépister la police.

Kammerer fut arrêté quelques jours plus tard.

Une perquisition à son dernier domicile en Suisse fit découvrir une quantité énorme de journaux socialistes anarchistes et révolutionnaires tels que la Freiheit, le Sozialdemocrat, le Drapeau noir et toute une cassette contenant du plomb coupé eu petits morceaux. La bombe que Stellmacher jeta au moment de son arrestation était remplie de la même substance.

Ils furent condamnés à mort le 10 juin 1884. Stellmacher fut exécuté le 8 août et Kammerer le 20 septembre suivant.

SOURCES :

Der Bund 12 février, 31 mars 1880 — La Suisse libérale 7 février 1884 — La Tribune de Genève 7 février 1884 — Le Jura 8 février 1884 — La National suisse 9 février 1884 — Le National suisse 14 février 1884— Feuille fédérale suisse 18 juillet 1885 — Notice Stellmacher du Dictionnaire des militants anarchistes — Notice Stellmacher du chantier biographique des anarchistes en Suisse — Le Figaro 11 juin, 22 juillet 1884.

HUYSKENS Jean Jacques; menuisier, anarchiste de Bruxelles

07 mardi Mar 2023

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Né à Breda en 1849, menuisier, anarchiste de Bruxelles.

Jean Huyskens était d’origine néerlandaise et parlait la langue néerlandaise. Il était né à Breda en 1849 et, selon certaines sources, vivait déjà à Bruxelles en 1868.

En tout cas, Huyskens n’était devenu politiquement actif qu’en 1877. Cette année-là, il se fit remarquer dans le cercle des libres penseurs modérés Les Solidaires et à l’automne, il assista en tant qu’observateur au congrès universel de Gand.

En 1879-1880, il était membre du groupe professionnel radical Les Menuisiers et il était donc probablement menuisier.

À partir de décembre 1879, il assista également aux réunions du radical Vryheidsbond flamand et en janvier 1880, il rejoignit La Ligue Collectiviste Anarchiste.

Peu de temps après, il rejoignit la section bruxelloise de la (première) Internationale. En janvier 1880, Huyskens quitta le Vryheidsbond, mais il resta membre des Solidaires.

Huyskens était un révolutionnaire et un anarchiste féroce, mais il ne s’était pas engagé dans Les Cercles Réunis. Et Huyskens était resté actif en tant qu’anarchiste.

En 1881, il était membre du Cercle des Anarchistes Bruxellois et à cette époque il entretenait des contacts avec des sympathisants en Flandre.

Au printemps 1882, il s’enfuyait à Paris, mais en 1886, il était de retour à Bruxelles et redevient membre d’un groupe anarchiste.

Il y a une certaine confusion sur la véritable identité de Huyskens. Les sources font généralement référence à Jean Huyskens ou Heuskens, né en 1849 à Breda. Mais les Archives de la Ville de Bruxelles, Fonds de Police, carton178bis, Cercle des Anarchistes Bruxellois, 11-4-1881 parlent de « Heuskens, qu’on appelle le compagnon Pierre ». Et cela est confirmé aux Archives générales de l’Etat, dossier individuel 398234 : Imbaschi I., copie d’une lettre au préfet de police de Paris du 4-3-1883. On parle ici de Huiskens Pierre, né à Breda en 1849. Mais selon cette source, il est à Paris depuis 1871. En effet, le même dossier individuel contient une lettre au procureur de la République du 31-3-1883 le confirmant. Cette lettre fait référence à un certain Huyskens Pierre, né le 23-7-1847 à Breda. Il était un « ouvrier tailleur » et a vécu à Bruxelles à partir de 1868, avant de s’installer à Paris en 1871. Dans une troisième lettre du dossier individuel d’Imbaschi, à savoir du préfet de police de Bruxelles à l’administrateur de la sûreté publique en date du 5-3-1883, Huyskens Jacques Jean, né en 1849 à Bréda et parti seulement pour Paris en février, 1882. Ce dernier est en tout cas l’anarchiste qui a été actif à Bruxelles de 1877 à 1882. Le mystère est maintenant de savoir s’il s’agit ou non de deux personnes différentes. Si oui, alors Pierre Huyskens habitait Paris depuis des années et il y a contradiction dans les sources, notamment dans le rapport de police sur le Cercle des Anarchistes Bruxellois du 11 avril 1881, un nom erroné est mentionné. S’il s’agit de la même personne, alors il y a des inexactitudes dans la lettre du procureur de la République du 31 mars 1883. L’histoire de Huyskens est la suivante : après avoir résidé à Bruxelles à partir de 1868, il s’enfuit à Paris en 1871 et revient à Bruxelles à le dernier en 1877 pour revenir à Paris en 1882.

SOURCES :

Archives de la Ville de Bruxelles, Fonds de Police, Kt.195, Congrès de Gand, 10-15 septembre 1877 ; Archives de la Ville de Bruxelles, Fonds de la Police, carton 194, Vreyheidsbond, 9-11-1879 ; 14/12/1879 ; Archives de la Ville de Bruxelles, Fonds de la Police, carton178ter, 5-4-1881 ; Archives de la Ville de Bruxelles, Fonds de la Police, carton 178bis, Cercle des Anarchistes Bruxellois, 11-4-1881, 16-5-1881 ; Archives générales de l’Etat, PG.225, liste des anarchistes bruxellois de 1886 ; Archives générales de l’Etat, dossier individuel 398234 : Imbaschi I., lettres des 4-3-1883, 5-3-1883 et 31-3-1883 ; Archives de police de Paris, dossier individuel B a/1022 : Crié A., lettre de Jean Claes du 21/02/1882. H. WOUTERS, Documents…, index p. 1754. A. SCHANER, Contributions…, p. 38.

Publié sur le site http://janpelleringfonds.be aujourd’hui disparu, biographie vraisemblablement rédigée par Herre Sneyers et traduite du flamand par traducteur en ligne.

PINTELON Ferdinand; cordonnier, anarchiste de Bruxelles

07 mardi Mar 2023

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Né à Bruxelles en 1862, cordonnier, anarchiste de Bruxelles.

En 1885, le cordonnier Ferdinand Pintelon était l’un des fondateurs du cercle d’étude anarchiste bruxellois La Liberté.

En 1885-1886, il collabora également au journal anarchiste Ni dieu ni maître.

En 1888, il appartenait encore au noyau solide du groupe anarchiste bruxellois. Il était responsable des contacts avec les militants anversois.

Fin 1888, cependant, Pintelon dût comparaître devant le tribunal de Charleroi où il était accusé à tort de provocation, de pillage et de vol et il était condamné à trois mois de prison et cent francs d’amende.

Le 4 février 1889, le tribunal correctionnel de Bruxelles doubla la peine.

Six mois plus tard, en août 1889, il dût comparaître devant la cour d’assises du Hainaut pour des faits similaires, mais le jury l’acquitta.

Lorsque L’Homme libre paraît dans la capitale quelques années plus tard, en 1891-1892, Pintelon s’en révèlait le directeur et l’imprimeur. Ce journal ne se présentait pas explicitement comme anarchiste, mais s’intitulait « Organe de combat pour l’émancipation des travailleurs » ce qui se voulait probablement une ouverture à d’autres révolutionnaires. Cependant, il ne fait aucun doute sur son arrière-plan idéologique : « Nous sommes anarchistes ».

Pintelon était également présent pendant une courte période au congrès socialiste international qui se tient à Bruxelles en août 1891. Bien qu’il se soit manifestement davantage manifesté lors des conférences et réunions anarchistes qui ont eu lieu à côté du congrès.

Selon le premier historien de l’anarchisme, Max Nettlau, Pintelon se retirerait du mouvement en 1893 ou plus tard. Jan Moulaert le confirme, bien qu’il mentionne que la raison n’était pas claire. En tout cas, le fait est qu’à cette époque il s’enfuiyait au Centre en Hainaut et prônait l’organisation des travailleurs sur une base économique. Selon lui, c’était une bonne chose que les ouvriers s’organisent en syndicats et en mutuelles, mais il fallait faire attention aux liens avec les partis politiques (socialistes) : le syndicat devait être autonome et horizontal, faisant de lui un précurseur de l’anarcho-syndicalisme des décennies suivantes.

SOURCES :

J. MOULAERT, Rouge et Noir…, p. 54, 56, 104, 120, 128, 129, 141, 143, 144, 163; H. VANDEN BROECK, « Parce que nous voulons la liberté pour tous. »…, p. 192-194.

Publié sur le site http://janpelleringfonds.be aujourd’hui disparu, biographie vraisemblablement rédigée par Herre Sneyers et traduite du flamand par traducteur en ligne.

VERPOEST Eugène; cabaretier, anarchiste de Bruxelles

03 vendredi Mar 2023

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Né à Herentals en 1841, cabaretier, anarchiste de Bruxelles

En 1885, l’anarchiste flamand Eugène Verpoest tenait un petit café au 35 Onze-Heerstraat à Bruxelles. Il était vite devenu le repaire du groupe autour du journal libertaire Ni dieu ni maître.

Mais le 15 juillet, Verpoest avait été condamné par contumace parce qu’il avait hébergé des étrangers qui ne s’étaient pas inscrits au registre de la population.

Il avait fait appel de ce verdict, mais le 9 septembre il était condamné à un mois d’emprisonnement et à 100 francs d’amende devant le tribunal correctionnel.

SOURCES :

Archives de la Ville de Bruxelles, Bureau des Etrangers, Dossier Individuel 4115 : E. Verpoest. J. MOULAERT, Rouge et Noir…, p. 54, 64, 72 ; H. VANDEN BROECK, « Parce que nous voulons la liberté pour tous »,…, p. 88, indice.

Publié sur le site http://janpelleringfonds.be aujourd’hui disparu, biographie vraisemblablement rédigée par Herre Sneyers et traduite du flamand par traducteur en ligne.

JORIS Alfred, Dieudonné; sculpteur sur bois, anarchiste de Bruxelles

03 vendredi Mar 2023

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Né à Namen en 1852, sculpteur sur bois, anarchiste de Bruxelles

Ce sculpteur sur bois et doreur sur bois est expulsé de France le 7 juillet 1885 et se retrouve à Bruxelles où il assiste à des réunions d’anarchistes avec son père, Auguste.

SOURCE :

H. VANDEN BROECK, « Parce que nous voulons la liberté pour tous »,…, p. 84, 88, 89, 163.

Publié sur le site http://janpelleringfonds.be aujourd’hui disparu, biographie vraisemblablement rédigée par Herre Sneyers et traduite du flamand par traducteur en ligne.

SOETHOUT Jean-Baptiste; cordonnier, éditeur du journal anarchiste De Opstand, militant anarchiste de Bruxelles.

27 lundi Fév 2023

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Né à Bruxelles en 1859 ; cordonnier, éditeur du journal anarchiste De Opstand, militant anarchiste de Bruxelles.

Au début de 1885, le cordonnier d’origine néerlandaise Jean-Baptiste Soethout se faisait remarquer dans le mouvement anarchiste bruxellois, en tant qu’éditeur du magazine De Opstand.

À cette époque, cependant, la sûreté de l’État belge avait pris des mesures fermes contre les publications anarchistes et Soethout avait été arrêté pour la première fois en juillet 1885 à la suite de l’enquête judiciaire sur le magazine Ni Dieu ni maître.

Il avait ensuite été libéré, mais bientôt arrêté à nouveau et, bien qu’il soit né en Belgique, expulsé parce qu’il avait participé à une réunion. La vraie raison était sans doute son engagement en tant qu’éditeur de De Opstand.

Soethout s’était d’abord rendu aux Pays-Bas et avait dû s’enfuir à Paris, où il avait également été expulsé.

Il rentra illégalement à Bruxelles où il était repéré par un agent le 13 septembre 1887. Lors de son arrestation, une bagarre avait éclaté au cours de laquelle Soethout aurait gravement poignardé un officier.

SOURCES :

Archives générales de l’État (Bruxelles), dossier individuel 421240 : J.-B. Au sud. J. MOULAERT, Rouge et Noir…, p. 58, 65, 67, 72 ; H. VANDEN BROECK, « Parce que… », pp. 164-165.

Publié sur le site http://janpelleringfonds.be aujourd’hui disparu, biographie vraisemblablement rédigée par Herre Sneyers et traduite du flamand par traducteur en ligne.

Lire aussi : L’anarchiste bruxellois Jean-Baptiste Soethout condamné à deux ans et demi de prison pour avoir asséné douze coups de tranchet à un policier. 16 novembre 1887

VANDERAUWERA Émile; typographe, anarchiste de Bruxelles

22 mercredi Fév 2023

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Né à Lierre (Belgique, province d’Anvers) en 1855 ; typographe, anarchiste de Bruxelles.

De lui, nous pouvons dire peu de choses avec certitude. Une note du Procureur du Roi de mai 1886 indiquait qu’Emile Michel Vanderauwera, typographe, était né en 1855 à Lierre.

En 1886, il fait partie des anarchistes bruxellois.

SOURCES :

Archives générales de l’État (Bruxelles), PG.225, note du Procureur du Roi au Parquet du 28/05/1886.

Publié sur le site http://janpelleringfonds.be aujourd’hui disparu, biographie vraisemblablement rédigée par Herre Sneyers et traduite du flamand par traducteur en ligne.

GOVAERTS Egide; marchand ambulant, tailleur, domestique, typographe ; membre de l’Internationale, anarchiste de Bruxelles

22 mercredi Fév 2023

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Né à Bruxelles en 1839 ; marchand ambulant, tailleur, domestique, typographe ; anarchiste de Bruxelles

Govaerts n’était devenu actif dans le mouvement socialiste qu’à un âge avancé. En 1877, alors qu’il a déjà trente-huit ans, on le rencontrait pour la première fois dans les sources d’archives. En particulier, dans un dossier personnel que la police conservait à son sujet. Il donnait un bon aperçu des activités politiques de Govaerts. Il précisait, entre autres, qu’en 1861, il était condamné par un tribunal militaire pour « provocation et complot de désertion suivi d’exécution et vente d’effets » à quatre ans de travaux forcés et à l’expulsion du service militaire.

Govaerts resté à Bruxelles, habitait au 6 rue de la Chaufferette puis au 28 rue Saint-Pierre jusqu’en octobre 1880. Il était marié à la couturière Elisabeth Van Rinsveld et eut avec elle trois enfants dont le premier décéda en février 1879 et le troisième en 1880. Son deuxième enfant s’appelait Eva et naquit en 1873. (Dans La Persévérance on lit qu’Eva chanta la chanson La Prolétarienne le jour de l’an 1881 lors d’un meeting anarchiste.)

Govaerts était souvent au chômage et n’avait pas de profession permanente. Il travaillait comme marchand ambulant, tailleur, domestique, typographe, etc…

La police le décrivit en 1881 comme suit : « Taille 1 m 64 ; cheveux et sourcils blonds roux ; yeux gris, grands et méchants, bouche moyenne ; lèvres saillantes ; nez assez long et pointu, menton en galoche; visage maigre allongé et couvert de taches de rousseur ; petite moustache fine et rousse. Signes distinctifs : regard scrutateur; corps anguleux; ordinairement coiffé d’un chapeau noir de feutre mou et à grands bords ; il était souvent porteur d’un gros gourdin en bois de chêne. »

En 1877, Govaerts adhèra au Parti socialiste possibiliste du Brabant et, en septembre de la même année, il assiste au congrès universel de Gand. Il resta affilié au parti jusqu’en 1878, mais se manifeste bientôt comme militant anarchiste et internationaliste.

Dans la période 1877-1880, il était affilié au groupe de libres penseurs radicaux Les Cosmopolitains et de 1878 à 1881 à la section bruxelloise de la (première) Internationale, où il s’opposa farouchement aux possibilistes.

En 1879, on le rencontrait aux réunions du cercle modéré de la libre pensée Les Solidaires, qu’il représenta au congrès rationaliste international qui se tint à Bruxelles du 29 août au 1er septembre 1880.

En 1879, il était également membre du Cercle Démocratique. Il devient également actif dans La Ligue Collectiviste Anarchiste en 1879-1880.

En 1880, il apparaissait comme l’une des figures de proue de l’Internationale et, en décembre, il succéda à Charles Debuyger comme secrétaire de la section de Bruxelles. Lors du congrès national révolutionnaire qui eut lieu à Bruxelles le 19 septembre 1880, Govaerts fut élu membre du bureau de l’Union révolutionnaire nationale. Dès lors, il se présenta aussi occasionnellement aux réunions des révolutionnaires Les Cercles Réunis. Govaerts était un partisan des comités secrets. Déjà en novembre 1879, il proposait de créer des groupes secrets « à l’instar de la Marianne ». Il penchait aussi pour la « propagande par le fait. Mais à cette époque, on ne parlait pas encore de l’acte individuel en lui-même. Habituellement, un lien clair était établi avec un soulèvement imminent. A cet égard, il fallait comprendre les propos suivants d’Egide Govaerts lorsqu’il s’entretenait avec Spilleux, J. Claeskens et Hertschap sur l’usage de la force : « Je me ferais moins de scrupule de tuer un agent de police qu’un chien enragé. J’espère prouver ce que j’avance à un moment donné. Si nous pouvions proclamer la Commune à Bruxelles, quelle leçon nous infligeons aux Parisiens ! »

Le policier Erlemoor résume son militantisme en 1892 comme suit : « Dans les réunions secrètes il poussait les autres à toutes sortes d’actes et était un révolutionnaire acharné, il était secrétaire des différents groupes socialistes. Enfin c’était le membre le plus remuant du parti révolutionnaire. Cela s’était passé de 1879 à 1884. (…)

Govaerts avait été aussi un membre très actif de l’ancienne Internationale et en outre cet individu a toujours été un mauvais sujet depuis son jeune âge.»

Dans la période 1880-1881, Egide Govaerts avait également participé à plusieurs magazines révolutionnaires. Il avait écrit pour La Persévérance et La Révolution Sociale et avait ensuite siégé au comité de rédaction de La Justice Sociale.

Govaerts était resté un anarchiste convaincu pour le reste de sa vie.

Le 22 septembre 1885, il était condamné par la cour d’appel de Bruxelles à deux mois et 23 jours de prison et 52 francs d’amende pour diffamation de la gendarmerie, bastonnades contre gendarmes et rébellion.

Témoin au procès d’assises contre Henri Willems, l’administrateur du magazine Le Libertaire, à cause d’un certain article offensant. Govaerts aurait déclaré qu’il était l’auteur de l’article en question, mais le tribunal n’avait pas tenu compte de sa déclaration.

Egide Govaerts était pourtant l’organisateur pratique du mouvement anarchiste à Bruxelles au milieu des années 1880 et il collaborait avec les journaux L’insurgé, Ni Dieu Ni Maître et De Opstand.

A la mi-mars 1886, en compagnie de l’anarchiste Jean Baptiste Deroy, il se rendit brièvement à Charleroi, où de graves troubles sociaux avaient eu lieu à cette époque, après la mort d’une vingtaine de grévistes lors d’une manifestation anarchiste.

En 1887, avec d’autres anarchistes bruxellois, il alla à nouveau soutenir la grève en Wallonie.

Govaerts avait également rendu visite à des tailleurs de pierre au Luxembourg.

En 1892, la police écrivait à son sujet : « C’est un pauvre diable qui vit misérablement et encore aux dépens de sa femme et sa fille qui sont ouvrières tailleuses. Lui ne travaille que rarement, car il ne voit presque plus, mais malgré cela c’est un alcoolique presque toujours en état d’ivresse et qui n’a plus aucun sens commun. C’est toujours quand il est en état d’ivresse qu’il ne parle des bombes, dynamite et qu’il donne asile aux expulsés et que jamais un agent de police n’oserait mettre les pieds chez lui parce qu’il se servirait de son revolver (…) s’occuper de cet individu c’est tout du temps perdu car il n’est pas à craindre. Ses anciens coreligionnaires n’ont plus aucune confiance en lui (…) n’assiste pas à leurs réunions. Dans le monde des révolutionnaires le bruit a couru que c’était un agent secret, car pendant deux ans il ne se livrait à aucun travail et pourtant il dépensait beaucoup d’argent (…) Govaerts est toujours imbu d’idées anarchistes , il ne donnera jamais des renseignements à la police contre laquelle il a une haine implacable, mais comme je l’ai dit plus haut, il n’est plus à craindre ».

BIBLIOGRAPHIE :

E. GOVAERTS, Revue socialiste. Belgique. – La Persévérance, novembre 1880, p. 2, coul. 1 – p. 4, coul. 1; E. GOVAERTS, Revue Socialiste. Belgique. – La Persévérance, décembre 1880, p. 1, col. 3 – p. 2, coul. 1; Par exemple, Le 2me Congrès Révolutionnaire. — La Persévérance, février 1881, p. 1, col. 1-2 ; E. GOVAERTS, Expulsion du partenaire Figueras. – La Persévérance, février 1881, p. 2, coul. 3 – p. 3, coul. 1; E. GOVAERTS, Belgique. La Révolution Sociale, 17/07/1881, p. 4, col.4, 24/07/1881, p. 4, col. 2-3, 31/07/1881, p. 4, col. 4, 7-8-1881, p. 4, col. 4, 18/09/1881, p. 4, col. 3-4 ; E. GOVAERTS, La Justice Sociale, 4-9-1881, p. 1, col. 1-3. Archives municipales de Bruxelles, Bureau des Etrangers, dossier individuel 4149 : Govaerts E. ; Association Internationale des Travailleurs. A toutes les Sections belges… (décembre 1880) ; Archives de la Ville de Bruxelles, Fonds de la Police, carton 195, Congrès de Gand, 10-15 septembre 1877 ;

Archives de la Ville de Bruxelles, Fonds de la Police, carton 178bis, lettre du Préfet de Police à l’Administration de la Sécurité Publique du 15/03/1883 ;

Archives de la Ville de Bruxelles, Fonds de la Police, carton 195, 14/05/1877 ;

Archives de la Ville de Bruxelles, Fonds de la Police, carton 195, Les Cosmopolitains, 28-2-1879 ; Archives générales de l’État (Bruxelles), PG.223, procès-verbal de police de 1886 ; La Persévérance, février 1881, p. 4, col. 3 ;

H. WOUTERS, Documenten…, Vol. III, p. 1287, 1405, 1483, index p. 1751 ;

C. DE PAEPE, Niederlände…, p. 305.A. SCHANER, Contributions…, p. 12, 35-37. D. DE WEERDT, Le Belge…, p. 102, 108. H. VANDEN BROECK, Parce que…, p. 87, index p. 238.

Un frère d’Egide Govaerts a également été vu sporadiquement lors de réunions anarchistes à Bruxelles. Le coupeur de tissus Gérard Govaerts (Govaerts Jeune) habitait au 10 rue du Chemin-de-Fer, chez un vendeur de légumes. En 1879, il est membre du cercle radical des libres penseurs bruxellois Les Cosmopolitains et affilié à la section locale de l’Internationale. Le 28 décembre 1879, il assiste à une réunion de la Ligue Collectiviste Anarchiste. (H. WOUTERS, Documenten…, p. 1358, 1436, index p. 1751.) Peut-être qu’Arthur Govaerts (cf. biographie) était aussi un frère d’Egide.

Publié sur le site http://janpelleringfonds.be aujourd’hui disparu, biographie vraisemblablement rédigée par Herre Sneyers et traduite du flamand par traducteur en ligne.

BOGAERTS Arthur, Charles; menuisier, anarchiste de Bruxelles

22 mercredi Fév 2023

Posted by fortunehenry2 in Biographies

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Le charpentier flamand bilingue Arthur Bogaerts vivait à la fin des années soixante-dix du XIXe siècle dans la rue du Chemin de fer à Saint-Josse-ten-Noode.

Il évolua de socialiste modéré en 1879 à radical en 1880 et anarchiste en 1881.

En 1879-1880, il était un membre important du syndicat bruxellois des menuisiers et, à ce titre, assistait également aux réunions de La Chambre du Travail, possibiliste.

À l’automne 1879, cependant, Bogaerts était devenu l’un des principaux membres de Vryheidsbond, flamand. Il avait immédiatement annoncé qu’il ferait tout son possible pour affilier les menuisiers à ce syndicat.

Au printemps 1880, il était expulsé de La Chambre du Travail à cause de ses opinions trop radicales. Il défendait désormais les revendications des révolutionnaires des Cercles Réunis. Il devint l’une des figures permanentes de ce mouvement et siégea bientôt à son comité central. La police municipale écrivait à son sujet : « Il passe des nuits à étudier les élucubrations qu’il débite dans les meetings ou dans les estaminets. » Et il faisait partie du comité qui préparait le congrès national révolutionnaire du 19 septembre à Bruxelles.

Lors de ce congrès, il était élu membre du Comité central de l’Union nationale révolutionnaire qui y était fondée. En 1881, Arthur Bogaerts était l’un des membres les plus importants du cercle Les Anarchistes Bruxellois.

SOURCES :

Archives de la Ville de Bruxelles, Fonds de la Police, carton178ter, 12-9-1881 ; Archives de la Ville de Bruxelles, Fonds de la Police, carton 194, Menuisiers, 26-1-1880 ; Archives de la Ville de Bruxelles, Bureau des Etrangers, dossier individuel 4049 : Delsaute H., extrait d’un rapport du 31/08/1881 ; Archives de police de Paris, dossier individuel B a/911 : Chauvière E., extrait de procès-verbal du 04/08/1880 ; Les Droits du Peuple, 5/9/1880, p. 4, col. 2, 16/05/1880, p. 2, col. 3, 30/05/1880, p. 3, col. 4, 25/07/1880, p. 4, col. 2-3, 8-8-1880, p. 1, col. 4 – p. 2, col. 1, 15/08/1880, p. 1, col. 4 – p. 2, col. 1, 22/08/1880, p. 1, col. 4 – p. 2, col. 1-2, 26/09/1880, p. 2, col. 3-4 ; H. WOUTERS, Documents…, p. 1425, 1478, 1480-1481, 1484, 1501, 1512, 1573-1574, 1578, index p. 1727 ; L. BERTRAND, Histoire…, p. 334. J. PUISSANT, Bogaerts… ; A. MOMMEN, Socialisme belge…, Vol. Je, p. 40, 49, A. SCHANER, Contributions…, p. 12.

Publié sur le site http://janpelleringfonds.be aujourd’hui disparu, biographie vraisemblablement rédigée par Herre Sneyers et traduite du flamand par traducteur en ligne.

Colignon Alexandre, Eugène; tapissier-ébéniste, anarchiste de Bruxelles.

20 lundi Fév 2023

Posted by fortunehenry2 in Biographies

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Né le 27 octobre 1855 à Bruxelles, tapissier-ébéniste, anarchiste de Bruxelles.

Le tapissier-ébéniste Alexandre Colignon était régulièrement au chômage et vivait en fait aux frais de sa mère, avec qui il vivait au 1 Liederkerkestraat à Sint-Josse-ten-Noode.

Selon la police métropolitaine, il s’agissait d’un homme de petite taille (166 cm) avec un visage fin, une bouche moyenne et un petit nez et menton. Ses cheveux, ses sourcils et sa petite moustache étaient bruns et il avait les yeux foncés.

Colignon avait un caractère agréable et il savait animer des réunions avec humour. Au fond c’était – toujours selon la police – un homme sérieux et profond qui n’a jamais fait confiance à personne ni à rien.

Colignon savait lire et écrire mais n’était pas un homme ayant fait des études. Néanmoins, lorsque la police a perquisitionné sa maison le 25 mars 1883, elle a trouvé d’innombrables livres et journaux.

Selon Colignon, l’acquisition du savoir n’était intéressante que dans la mesure où elle contribuait à hâter la révolution à venir.

À l’âge de dix-neuf ans, il devient actif pendant une courte période dans le cercle modéré de la libre pensée Les Solidaires et plus tard dans le plus radical Les Cosmopolitains.

Colignon était un révolutionnaire avec des préférences pour l’anarchisme, mais il n’hésitait pas à militer avec des révolutionnaires autoritaires. En ce sens, il devient membre du Cercle Démocratique en novembre 1879 et en 1879-1880 l’un des plus farouches partisans des Cercles Réunis révolutionnaires.

Il siégea, entre autres, à son comité central. Un rapport de police du 30 septembre 1888 indique qu’Alexandre Colignon appartenait également à La Ligue Collectiviste Anarchiste (1880), mais nous n’en avons trouvé aucune confirmation ailleurs. C’était probablement une erreur. À notre avis, il ne s’est pas engagé dans ce cercle anarchiste. Il est cependant présent au congrès national révolutionnaire des 25-26 décembre 1880 à Verviers, où il représente le Groupe Révolutionnaire de St. Josse-ten-Noode, et à partir du 15 janvier 1881 il est membre du Comité de Propagande de l’Union Nationale Révolutionnaire.

Colignon, cependant, devint un anarchiste et milita dans des groupes conspirateurs. En 1881, on le retrouve dans les groupes conspirateurs Les Frères de l’ABC, Le Comité Exécutif Socialiste et Le Groupe Secret d’Action Révolutionnaire. Parallèlement, il assiste aux réunions du Cercle des Anarchistes Bruxellois où il donne le ton avec Egide Govaerts, Joseph Pellering, Léon Dupaix et Hubert Delsaute. Colignon pensait et espérait que la flamme révolutionnaire brûlerait dans le nord de la France puis soufflerait dans les régions wallonnes. Selon lui, les Bruxellois pourraient déjà commencer à créer une terreur pré-révolutionnaire. Selon lui, les attaques étaient le meilleur moyen pour cela car elles montraient immédiatement contre qui et comment les ouvriers devaient travailler. Concrètement, il envisageait un attentat contre un membre du gouvernement ou le dynamitage du palais royal, du sénat ou de la chambre. Il se considérait comme la personne la plus apte à réaliser les plans. Colignon avait autrefois travaillé dans ces bâtiments et avait sauté sur l’occasion pour les examiner. De plus, il pensait qu’il souffrait d’une maladie incurable et, en tant que célibataire, il ne se sentait responsable de personne. Nous apprenons tout cela de sources policières. Peut-être la police a-t-elle surestimé le potentiel terroriste de Colignon ou, à tout le moins, a-t-elle accordé trop d’importance à ses rêves fanfarons, car aucun des attentats prévus n’a jamais été réalisé.

Colignon était un anarchiste des actes, mais comme tant d’autres, il en est resté aux mots. Typique d’un conspirateur comme lui, il se méfia de nombreux partisans. Par exemple, il soupçonne Crié et Spilleux de travailler pour la police. C’était certainement faux en ce qui concerne Crié.

Dans les années suivantes, Colignon restera fidèle aux principes anarchistes. Par exemple, en 1885, il collabora à la revue anarcho-communiste bruxelloise Ni Dieu ni maître et, à la mi-mars 1886, il se rend avec Xavier Stuyck à Liège où, à la suite d’une commémoration anarchiste de la Commune de Paris, le peuple descendit en masse dans la rue et pilla.

Dans les années 1890, il appartenait encore au groupe des militants actifs. Par exemple, en 1893, il fut poursuivi pour distribution de placards anarchistes et en octobre 1896, le gouvernement jugea nécessaire de le faire suivre. Il était resté politiquement actif jusqu’après le tournant du siècle. Signalons enfin qu’il épousa vers l’âge de quarante-cinq ans une certaine Louise Le Roux.

SOURCES :

Archives de la Ville de Bruxelles, Fonds de la Police, carton177, 23-3-1882, 9-3-1883 ; Archives de la Ville de Bruxelles, Bureau des Etrangers, dossier individuel 4031 : Colignon A. ; Archives de la Ville de Bruxelles, Bureau des Etrangers, dossier individuel 4164 : Monier F., extrait des procès-verbaux de police du 13/09/1880, 27/09/1880 ; Archives générales de l’Etat (Bruxelles), KR.745, Affaire des Anarchistes (1883) : 1. procès-verbal dressé par le commissaire de police F. De Jongh concernant la perquisition domiciliaire de la famille Colignon, rue du Moulin 106 à Saint-Josse-dix -Noode, 2 carnet d’adhésion de Colignon aux Cosmopolitains, 3. casiers judiciaires du 9-3-1883 et 17-3-1883; Archives générales de l’Etat (Bruxelles), dossier individuel 311118 : Chauvière E., procès-verbal de police du 30/09/1888 ; Archives de la Ville de Bruxelles, Fonds de la Police, carton 178bis, Comité Exécutif Socialiste, 24-3-1881 ; Les Droits du Peuple, 20/06/1880, p. 4, col. 1, 26/09/1880, p. 2, col. 3. H. WOUTERS, Documents…, index p. 1733-1734 (sous le faux nom Collignon Jules-Adolphe). H. VANDEN BROECK, Parce que…, index p. 237 ; J. MOULAERT, Rouge et Noir…, index p. 454.

Publié sur le site http://janpelleringfonds.be aujourd’hui disparu, biographie vraisemblablement rédigée par Herre Sneyers et traduite du flamand par traducteur en ligne.

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