Les anarchistes lyonnais dans la Fédération nationale des syndicats ouvriers

Le 11 octobre 1886, se crée à Lyon la Fédération nationale des syndicats. Ce dossier a pour but de montrer le rôle que les anarchistes jouèrent dans cette création et le contexte qui l’entoure. Du côté anarchiste, Joseph Bernard fut la cheville ouvrière de cette nouvelle orientation des anarchistes, abandonnant la propagande par la fait, pour privilégier l’action syndicale, tout en restant anarchiste.

Mais il favorisa aussi un contexte propice à la naissance de cette organisation syndicale nationale, par la création de la Bibliothèque d’études scientifiques et sociales, véritable université populaire avant la lettre, où les travailleurs se formaient entre eux. Elle n’était pas une simple bibliothèque mais organisait des conférences, faites par les militants eux-mêmes. La Bibliothèque se réunissait à la Fédération lyonnaise des chambres syndicales, 149 avenue de Saxe à Lyon.

Un journal fut crée, l’Égalité sociale qui réunissait toutes les tendances socialistes ayant participé à la création de la Fédération nationale des syndicats ouvriers. L’Égalité sociale devint l’organe non officiel de la Fédération où celle-ci publiait ses communiqués.

Le dossier s’attachera également à faire ressortir le rôle des anarchistes dès 1881 au sein de la Fédération syndicale des chambres syndicales lyonnaise, puis en 1886, leur place dans la Fédération nationale.

L’anarchiste Joseph Bernard à l’origine de la Fédération des chambres syndicales ouvrières de Lyon.1er avril 1881

Joseph Bernard combat le projet de loi sur les syndicats. 7 mai 1881

Les syndicats lyonnais votent la résolution Bernard repoussant tout projet de loi sur les syndicats. 14 mai 1881

Joseph Bernard : « la révolution ne peut réussir que si l’on emploie la force ». 27 novembre 1881

La Fédération lyonnaise des chambres syndicales invite les anarchistes pour un meeting sur la grève de Decazeville. 11 avril 1886

Joseph Bernard : « Les chambres syndicales sont un terrain de conciliation entre toutes les Écoles socialistes ; elles ne doivent pas se déclarer pour telle ou telle École ». 18 avril 1886

L’Égalité sociale, Lyon 1887-1888.

Le Groupe d’études sociales de Lyon. 1886 (1)

Le Groupe d’études sociales de Lyon-Bibliothèque d’Etudes scientifiques et sociales. 1886 (2)

La Bibliothèque d’Études scientifiques et sociales. 1886 (3)

Joseph Bernard remet en cause la propagande par le fait. Lyon 29 juillet 1886

Conférence de Joseph Bernard sur le communisme anarchique à la Bibliothèque d’études scientifiques et sociales. Lyon 12 août 1886

Débat sur le collectivisme à la Bibliothèque d’études scientifiques et sociales de Lyon. 22 août 1886

Conférence « De l’idée générale de la Révolution au XIXe siècle »à la Bibliothèque d’études scientifiques et sociales de Lyon. 26 août 1886

Du Familistère de Guise (Aisne) par Jules Sibilat. 2 septembre 1886

Des délégués anarchistes pour la création de la Fédération nationale des syndicats le 11 octobre 1886 ?

Manifeste aux travailleurs. Déclaration lue au Congrès de Lyon, le 11 octobre 1886, de la Fédération nationale des syndicats

Les anarchistes lyonnais contre une loi sur les 8 heures de travail. 7 novembre 1886

Joseph Bernard : « Il faut d’abord s’instruire et établir un programme qui soit acceptable par toute la classe travailleuse ». Lyon le 7 novembre 1886

L’organisation de la Fédération nationale des syndicats ouvriers et l’anarchiste Michel Chavrier dans le conseil local lyonnais. mars 1887

L’anarchiste Chavrier, secrétaire de la Commission exécutive et secrétaire général provisoire de la Fédération des syndicats ouvriers. 5 mars 1887

L’anarchiste Chavrier et le guesdiste Farjat tentent de structurer la Fédération nationale des syndicats ouvriers. 18 avril 1887

L’anarchiste Chavrier, premier secrétaire de la Commission exécutive de la Fédération nationale des syndicats ouvriers, pour l’année 1887.

Les guesdistes essayent de contrôler la Fédération nationale des syndicats ouvriers. 24 juin 1887

Les interventions de l’anarchiste Jules Sibilat au congrès de la Fédération nationale des syndicats ouvriers à Montluçon. Novembre 1887