Placard anarchiste trouvé affiché dans la rue d’Avron à Paris, le 3 avril 1890.
D’autres placards du même genre ont été arrachés par la police dans le quartier de Charonnes.
Archives de la Préfecture de police Ba 76
11 samedi Mai 2019
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inPlacard anarchiste trouvé affiché dans la rue d’Avron à Paris, le 3 avril 1890.
D’autres placards du même genre ont été arrachés par la police dans le quartier de Charonnes.
Archives de la Préfecture de police Ba 76
29 mardi Jan 2019
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inPréfecture du Rhône
4e Division
7e bureau
Communiqué à Monsieur le commissaire spécial près la préfecture à toutes fins utiles.
L’affiche ci-jointe du Comité révolutionnaire abstentionniste des groupes : La Misère, l’Audace, la Révolte, l’Egalité sociale et les Cœurs de chêne, a été imprimée à Lyon chez Pastel, sur la demande de Crestin, secrétaire de la rédaction du Droit social. Elle a été tirée à 50 exemplaires.
Les groupes qui sont désignés appartiennent à la région du Midi, et ce placard était destiné à l’affichage à Cette où il a dû être expédié par l’administrateur du Droit social.
Lyon le 20 mai 1882
Le commissaire spécial
Source : 4 M 307 Archives départementales du Rhône.
Note : les groupes La Misère, l’Audace, la Révolte, l’Egalité sociale et les Cœurs de chêne étaient des groupes anarchistes de Cette, Sète (Hérault). Ils avaient adressé un communiqué à la rédaction du Droit social qui avait été publié dans le n°18 du 11 juin 1882.
21 mercredi Fév 2018
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inDocument Archives nationales BB/18/6450
Cour d’appel d’Aix Aix le 5 février 1891
Parquet
n°756
Direction des affaires criminelles
1er bureau
Monsieur le Garde des sceaux,
J’ai l’honneur de vous transmettre l’imprimé ci-inclus, avec les renseignements qui me dont fournis par le parquet de Marseille.
Ce placard qui est l’œuvre d’un anarchiste inconnu a été imprimé à cent exemplaires par les sieurs Bonnier Auguste et Tomati Joseph, imprimeurs, 8 rue Nationale, sur l’ordre de deux jeunes gens qui ont dit se nommer Paul Richard et Langoin. Il a été impossible d’établir la véritable identité du prétendu Paul Richard mais il paraît résulter des investigations de M. le commissaire central que le soi-disant Langoin, « délégué du groupe de la Jeunesse révolutionnaire » est un nommé Abdon Emile Jean Baptiste, âgé de 20 ans, typographe, habitant avec son père, 34 quai du port. Le jeune homme est paresseux et fréquente les réunions anarchistes. Il fait partie de la classe 1890 et a tiré au sort dans le 1er canton.
C’est dans une réunion anarchiste tenue le 24 janvier dernier, au bar Sicard, place d’Aix, que les cent exemplaires du placard intitulé « Aux conscrits » ont été remis à quelques uns des assistants chargés de les afficher dans les différents quartiers de la ville. L’affichage a eu lieu pendant la nuit sur certains points, mais la plupart des affiches ont été arrachées par la police et celles qui sont restées ne semblent avoir fait aucune impression sur le public. Il n’y a pas eu de distribution dans les rues.
Le placard qui est timbré et dont le dépôt a été effectué au parquet ne me paraît contenir ni une provocation directe à commettre les crimes de meurtre, de pillage, d’incendie ou d’attentat contre la sûreté de l’état (article 24 de la loi du 29 juillet 1881) ni une provocation à des militaires dans le but de les détourner de leurs devoirs (art 25 de la même loi) quelque violents qu’en soient les termes, quelque odieux qu’en soit l’esprit : il n’est donc, à mon avis, susceptible d’aune poursuite. Je crois devoir toutefois déférer les sieurs Bonnier et Tomati au tribunal de simple police, l’imprimé ne portant pas les noms des imprimeurs, contrairement aux dispositions formelles de l’art 2 de la loi sur la presse.
Deux des afficheurs, les nommés Lazuech Adrien et Nicolas Joseph ont été arrêtés pour outrages aux agents et traduits à l’audience des flagrants délits du 31 janvier.
Le premier a été relaxé, le second condamné à 6 jours de prison, a poussé le cri de « Vive l’anarchie » aussitôt après le prononcé du jugement. M. Giraud, substitut de service, considérant ce cri comme un outrage en raison des circonstances où il était proféré, a requis l’application de l’article 222 du code pénal ; le tribunal faisant droit à ses réquisitions a condamné Nicolas à un mois d’emprisonnement et a ordonné que les deux peines soient confondues.
Le Procureur général
Source : Archives nationales BB/18/6450
16 mercredi Août 2017
27 mardi Déc 2016
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inCollage de l’Acrate
« Journal politique quotidien ». Une feuille grand format, cinq colonnes à la page. Prix : 5 centimes. Rédacteur en chef : Jules Vallès. Principaux rédacteurs : Casimir Bouis, Jean-Baptiste Clément, Pierre Denis, Charles Rochat. Articles occasionnels de Bauer, Courbet, André Léo. Le n° 1 parut le 22 février, mais le journal fut supprimé par le général Vinoy le 11 mars, au n° 18. Le 19 mars, Vallès lança un nouveau journal, Le Drapeau, préparé pour tourner l’interdiction ; mais l’insurrection de la veille rendait cette précaution inutile, aussi fit-il reparaître Le Cri du Peuple, dont le n° 19 sortit le 21 mars. Il devait paraître régulièrement durant toute la Commune, jusqu’au n° 83 daté du mardi 23 mai 1871. Lire la suite ici
23 vendredi Déc 2016
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in10 samedi Déc 2016
Collage de l’Acrate
Collage de l’Acrate
Ce meeting était organisé par l’anarchiste Renard, dit Georges, le 30 avril 1896. Le prix d’entrée était fixé à 30 centimes. Environs 250 personnes assistaient à la réunion, peu de prostituées mais un assez grand nombre de « souteneurs ». Onze femmes seulement au meeting.
Des compagnons distribuaient des « bouillons » de la Sociale et des Temps nouveaux. Une quête fut faite au profit de la propagande abstentionniste.
Un jeune anarchiste prit la parole pour expliquer que tous les individus sont prostitués : celui qui accepte le salariat, celui qui consent à l’oppression, celui qui ne se révolte pas, celui qui se laisse spolier, celui qui se soumet à l’autorité.
Georges expliqua qu’il n’y avait pas de rénovation sociale possible par le bulletin de vote : « C’est un nouvel édifice social qu’il faudra construire quand le grand cataclysme aura englouti notre vieille société ».
Le compagnon Brunet parla de la prostitution de l’homme à travers les âges, c’est l’historique du salariat qu’il fit.
Martinet prêcha l’abstention aux élections de dimanche prochain.
Un camelot parodia un candidat socialiste et débita un monologue : « S’il est élu, il fera planter des arbres fruitiers sur les boulevards ».
La réunion se termina à 23h20.
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02 mercredi Nov 2016
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inCollage de l’Acrate
Les assistants étaient au nombre de 200, le prix d’entrée était de 0,50 francs, à la sortie une quête fut faite pour les détenus politiques. Le journal le Drapeau noir était vendu dans la salle.
02 mercredi Nov 2016
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inCollage de l’Acrate
Environ 700 personnes assistaient à la réunion dont une partie dut rester debout. Raoux présidait et déclara que la condamnation de Louise Michel et de ses coaccusés était inique. La séance fut levée à 11h50 aux cris de « Vive la révolution sociale ! Vive l’anarchie !« . Une collecte fut faite à la sortie en faveur des détenus politiques.
01 mardi Nov 2016
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incollage de l’Acrate
Affiche collée sur les murs de Paris le 19 février 1883 par le groupe « La Vengeance anarchiste » du 20e arrondissement. Cette réunion avait été déclarée par Mège 70 rue d’Angoulème et Vaillat 31 rue d’Assas.
Le prix d’entrée était fixé à 30 centimes. La réunion a rassemblé 500 personnes, dès 8 heures un nombreux public stationnait devant la porte de la salle et les portes ne s’ouvrirent qu’à 9h30 créant une bousculade où des femmes furent molestées dans la bagarre.