Arrêté le 30 mars 1892, au restaurant Véry, à la suite de ses attentats à Paris, Ravachol fut emprisonné à la prison de la Conciergerie durant l’instruction de son affaire et avant de passer en cours d’assises le 26 avril.
Jean Maitron dans « Ravachol et les anarchistes » (Archives Julliard 1964, 213 p.) indiquait que durant sa détention, il fut surveillé jour et nuit par trois inspecteurs : « Ils observèrent ses faits et gestes, enregistrèrent des rapports qui ont été conservés aux archives de la Préfecture de police sous la cote Ba/1132 ». En fait plusieurs équipes se relayèrent jour et nuit pour surveiller Ravachol et c’est à cette occasion qu’il leur dicta ses mémoires, que Maitron publia dans le même ouvrage et qui connurent par la suite de nombreuses rééditions. Mais l’ensemble des rapports des inspecteurs de la Sûreté retraçant la vie quotidienne de Ravachol dans cette prison, avant son transfert dans la Loire, pour son second procès, n’avait jamais été publié. Ces rapports se trouvent également dans un carton des archives de la Préfecture de police à la cote JA 8.
Ravachol et la propriété. Sa plaidoirie. 18 avril 1892
Ravachol et la société future, l’amour libre. 19 avril 1892
Nouvelle plaidoirie. 20 avril 1892
26 avril 1892. Début du procès aux assises de la Seine
27 avril 1892. Sa condamnation