Né le 30 mai1883 à Tichey (Côte-d’or), armurier-mécanicien, colon du milieu libre de Vaux (Aisne), condamné pour fausse monnaie.

A Paris Blondeau demeurait 8 rue des Gardes. Il fréquentait les réunions du groupe Le Milieu libre.

Le 17 juin 1905, il arrivait au Milieu libre de Vaux (Aisne) où il installa un atelier. La colonie se composait alors de 4 hommes, 3 femmes et un enfant, Blondeau semblait en être l’animateur.

En avril 1906, Blondeau déposait sa candidature pour les élections. Il avait apposé des affiches avec son programme libertaire, imprimées 20 rue de Clichy.

En août 1906, il aurait quitté la colonie pour s’enfuir en Belgique, afin de se soustraire au service militaire.

Le 25 avril 1907, la cour d’assises condamnait à huit ans de réclusion et à dix ans d’interdiction de séjour, pour émission de fausse monnaie Léo-François Ruault dit Desroches, 25 ans, né à Domfront, qui affirmait être sans complice et Eugène Blondeau, qui habitait sous un faux nom à Paris et qui avait déclaré être libertaire. Ce dernier prétendait avoir ignoré que Ruault, avec lequel il voyageait en tandem d’Amiens à Paris, fabriquait de la fausse monnaie. Le jury ne l’avait pas moins condamné, comme complice, à la même peine.

SOURCES :

Le Petit bourguignon 27 avril 1907 — Archives nationales, fonds de Moscou 19940434/404 — Archives de la Côte-d’Or, état civil.