Né le 15 novembre 1849 à Gebwiller (Haut Rhin), mort le 23 décembre 1904 à Troyes (Aube), bonnetier, anarchiste à Troyes.

Jacques Meyer se maria à Marseille le 3 novembre 1872 avec Caprici Anna. Il abandonna sa femme en 1874 pour vivre avec Rose Zurer dont il eut six enfants.

Il fit partie du groupe des « Libertaires troyens  » en 1897.

Le 12 février 1897, il cria «  Vive l’anarchie » au café concert des Voyageurs.
Le 6 mai 1897, il quitta sa chambre à l’hôtel de la Croix à Troyes, où il demeurait, sans verser 300 francs à sa propriétaire qui l’accusa de détenir des explosifs. Mais Meyer eut le temps, avec Cottin de vider la chambre avec une brouette.

Lors de la perquisition le 8 mai 1897, le commissaire de police de Troyes ne découvrit que des journaux anarchistes : Le Libertaire, L’En Dehors, La Revue libertaire, Le Père Peinard, Les Temps nouveaux et des brochure : Variations guesdistes par Pouget, l’Almanach du Père Peinard de 1897 ainsi que les déclarations de Ravachol.

Meyer loua ensuite un garni dans la rue de Preize.

SOURCE :

Archives départementales de l’Aube, 1 M 640.

Voir sa biographie dans le Dictionnaire des militants anarchistes