Né le 25 mars 1909 à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), marié, ajusteur mécanicien, trésorier de la section de la Courneuve (Seine-Saint-Denis) de SIA (Solidarité Internationale Antifasciste).

Henri Ollivier faisait partie de la classe 1929.
Il était marié depuis le 23 août 1932 avec Marguerite Bornier. Il avait trois enfants.
Le 14 octobre 1935, il entra aux Ateliers et chantiers de la Loire, quai de Seine à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Mobilisé le 25 août 1939, il fut renvoyé le 2 décembre 1939, comme affecté spécial aux Ateliers et Chantiers de la Loire.
Son nom et son adresse avaient été relevés sur une liste d’adhérents à Solidarité Internationale Antifasciste, lors d’une perquisition effectuée le 15 mars 1939 par la police judiciaire, au siège du groupement, 26 rue de Crussol (Paris 11e). Il était trésorier de la section de la Courneuve.
Aux Ateliers et chantiers de la Loire, Ollivier était jusqu’en 1939, « un adepte fervent des théories libertaires ». Pendant la guerre d’Espagne, en sa qualité de trésorier de SIA, il faisait une active propagande en faveur des libertaires espagnols.
Il participa à la grève du 30 novembre 1938, décidée par les syndicats, malgré l’interdiction du gouvernement.
Il aurait évolué vers des idées plus modérées depuis la guerre.

SOURCE : Archives de la Préf. de Pol. 1 W 624