Né le 3 octobre 1851 à Haucourt (Meurthe-et-Moselle), demeurant 24 route de Paris au Havre (Seine-Inférieure), cordonnier puis marchand d’oiseaux, militant anarchiste au Havre.

Le 10 septembre 1885, Louise Confaix, âgée de 22 ans, domestique au Havre, voulut se venger de son amant François Inglebert qui avait, d’après elle, cherché à lui faire perdre sa place en la diffamant publiquement. Elle se rendit chez Inglebert, son ancien amoureux, et lui tira deux coups de revolver qui ne l’atteignirent pas, les balles, de petit calibre, se perdirent.Retour ligne automatique
En septembre 1887, Inglebert était le correspondant du groupe anarchiste du Havre.Retour ligne automatique
En 1889, le compagnon Heudier posa sa candidature aux élections législatives, intervenant dans les réunions publiques pour développer le programme anarchiste. Une souscription fut lancée pour financer les frais de campagne, Inglebert donna 1,75 franc.Retour ligne automatique
Par arrêt de la cour d’appel de Rouen, Inglebert fut condamné à 100 francs d’amende et 100 francs de dommages et intérêts, pour coups et blessures volontaires.Retour ligne automatique
Le 1er janvier 1894, lors des rafles ayant suivi l’attentat de Vaillant à la Chambre des députés, Inglebert fut l’objet, comme onze militants du Havre, d’une perquisition qui permit à la police de saisir des journaux et des brochures anarchistes. Inglebert fut conduit au parquet mais son arrestation ne fut pas maintenue.Retour ligne automatique
Inglebert était dépositaire du journal La Révolte.

SOURCES : La Révolte 17 septembre 1887 — Arc. Nat. F7/12508, BB18/6449 — Arch. Dép. Seine-Maritimes 4 M 2696.