
Le 3 septembre 1877 quelques membres de la section de l’Internationale se sont réunis au Cygne vers 9h du soir. Il y en avait 14.
On procéda à l’admission de deux nouveaux membres : Caspard (marché-aux-Poulets, 11) et Deborgie (rue de la Clé, 11)
Brismée dit qu’il s’agit d’examiner si la section enverra un délégué au Congrès de Gand, ne fut-ce que pour un jour. Cette question fut immédiatement résolue par 11 voix pour l’envoi contre 3.
Standaert propose que le délégué soit tenu d’être présent à l’ouverture du Congrès.
Schoy propose que 20 francs lui soient alloués.
Steens est désigné comme délégué.
Trappeniers rappelle qu’il y a un congrès de l’Internationale, du jeudi au samedi, à Verviers et qu’il est du devoir de la section d’y envoyer un délégué.
Bertrand dit que le Congrès de Berne, ainsi que celui de Jemmapes a déclaré que ce Congrès n’a aucune utilité et qu’il serait remplacé par le Congrès socialiste universel.
Standaert, Steens et Brismée prononcent des discours analogues sur ce sujet. Ils font ressortir la négligence du Conseil régional, lequel n’a pas répondu aux lettres reçues de Verviers et de Berne et n’a pas prévenu les associations du pays du Congrès qui se préparait à Verviers. Le dernier orateur ajoute que les verviétois n’avaient pas même qualité pour l’organiser, attendu qu’ils n’ont pas payé leurs cotisations depuis deux ans.
Il est décidé que l’on n’y enverrait pas de délégué, d’autant plus que l’état de la caisse ne le permet pas.
Vers 10 heures, on lève la séance.
Source : Archives de la ville de Bruxelles POL 195
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