
Né le 1er octobre 1848 à Le Châtelet-en-Brie (Seine-et-Marne) ; mort le 9 novembre 1912 à Paris (XXe arr.) ; estampeur de métaux ; anarchiste parisien.
Le 31 octobre 1872, il se mariait à Paris (XXe arr.) avec Victorine, Joséphine Cadell, couturière. Il était alors gardien de la paix et demeurait 32 rue des Panoyaux (XXe arr.), chez ses parents.
Jean Pidoux figurait sur un relevé d’adresses d’anarchistes d’avril 1892, il habitait 10 rue Henri Chevreau.
Il avait fait partie de l’Union socialiste des travailleurs du 20ème.
En mai 1891, selon la police, il aurait formé avec Sabatier, Castallou et Dubellay un « comité secret d’action » pour organiser une manifestation à l’occasion du 14 juillet. Toujours selon la polie il n’avait pas été vu dans des réunions anarchistes depuis décembre 1893.
Son nom faisait partie de l’état des anarchistes au 26 décembre 1893.
Le 1er juillet 1894, une perquisition était effectuée chez lui, 56 rue des Cascades, où la police avait saisi une liasse de papiers manuscrits ou imprimés. Il était arrêté , poursuivi pour « association de malfaiteurs ». Lors de son interrogatoire avait nié être anarchiste et avait dit que « le bulletin de vote » était le meilleur moyen pour améliorer le sort des ouvriers. Incarcéré à Mazas dont il fut remis en liberté provisoire le 5 juillet. Il bénéficia d’un non lieu en juin 1895.
Son dossier à la Préfecture de police portait le n°157.586.
A la fin de sa vie, il habitait 47 rue Pixérécourt (XXe arr.)
SOURCES :
Les anarchistes contre la république de Vivien Bouhey. Annexe 56 : les anarchistes de la Seine — Archives de la Préfecture de police Ba 1500 — Arbre généalogique de Renaud Pidoux. Filae — Archives de Paris D3 U6 50.