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Archives anarchistes

Archives anarchistes

Archives Mensuelles: janvier 2019

La défense de l’anarchiste Lorion. 1890

31 jeudi Jan 2019

Posted by fortunehenry2 in Les anarchistes au comptoir de l'injustice

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Lire la biographie de Girier-Lorion dans le Maitron et dans le Dictionnaire des militants anarchistes

Le Christ anarchiste. Toulon 1895-1897

30 mercredi Jan 2019

Posted by fortunehenry2 in Journaux

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Lire la fiche du Christ anarchiste sur Bianco : 100 ans de presse anarchiste.

La biographie de Marie de Saint-Remy fondatrice du journal.

Arbeiter Zeitung (Bern, 1876)

29 mardi Jan 2019

Posted by fortunehenry2 in Journaux

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Titre parallèle : Les 2 septembre 1876 et 18 mars 1877, une édition spéciale au contenu identique en langue française est publiée sous le titre « Journal des Ouvriers ».
Editeur: Johann Deiber (dans la note d’impression de la dernière page appelée « éditeur responsable »); à partir du 27 juillet 1877 Administration: Eggenschwyler
Rédaction: Johann Deiber (appelé dans l’entête comme « rédaction et administration »), mais pas de facto: Paul Brousse avec le soutien de Emil Werner, Otto Rinke et Karl Kachelhofer, au printemps ou en été 1877 avec le soutien de Pierre Kropotkine
Lieu: Berne
Pays: Suisse
Période de publication: année 1 (15 juillet 1876) – année 2 (13 octobre 1877), 33 Nos.
Fréquence: deux fois par mois
Prix: no unique 5 ct; 50 ct. pour 3 mois
Format: moy. 4-8 p., 2 sp.
Rubriques : Social Rundschau; local; Rapports (du mouvement syndical international); Partie officielle; Correspondance (s)
Annexes: n ° 1 (15.7.1876) – n ° 14 (13.1.1877) contenait (à partir de la page 5) une partie non clairement séparée du reste  (« Supplément au n ° ## de la ‘Arbeiter-Zeitung’ »). Du n ° 15, aucun supplément n’est apparu. À partir de ce moment, l ‘ »Arbeiter-Zeitung » n’apparaît que sur quatre pages.
Prédécesseur: Sozial-Democratisches Bülletin
Successeur: Der Kampf, Berlin
Remarques: Premier journal anarchiste de langue allemande en Suisse. L’Arbeiter-Zeitung a joué un rôle de médiation historiquement important entre l’anarchisme jurassien et la classe ouvrière allemande. Parmi ses fondateurs et employés figuraient les artisans allemands August Reinsdorf, Emil Werner, Otto Rinke et plus tard Theodor Eisenhauer. Le journal était rédigé par Paul Brousse, qui a été soutenu pendant un certain temps par Pierre Kropotkine. C’est au rôle de courrier de Reinsdorf, qui s’est rendu plusieurs fois en Allemagne pour le compte de la Fédération jurassienne, que remonte également à l’émergence du premier cercle socialiste anti-autoritaire en Allemagne. La correspondance de ces groupes imprimée dans l’Arbeiter-Zeitung (par exemple de Leipzig et de Munich) peut être considérée comme le premier signe d’anarchisme organisé en Allemagne. Les rapports de congrès et de conférences ainsi que la correspondance des groupes prédominent. Les articles théoriques (dans lesquels on discutait généralement les idées de Proudhon, Bakounine et de l’Anarchisme) apparaissaient généralement sans signature. Ils viennent probablement principalement de la plume de Paul Brousse et August Reinsdorf.
Contributeurs: (également signataires de correspondances): Bertrand, L;; Beveren, E. van; Brandt, Leon; Brousse, Paul; Buache, Adolphe; Buchsath, W .; Cafiero, Carlo; Chautemps, Fritz; Chopard, A .; Christen, Arnold; Coenen, Ph .; Costa, Andrea; Eberhard, Ali; Eisenhauer, Theodor; Enz, Abraham; Favre, L. Virgile; Franz, J .; Reinsdorf, August (nom de code: Bernstein, signe.: Bn, également « X »); Franz, Jacob; Gemanoff, Siméon; Görges, G .; Grigorieff, Prokop; Guillaume, James; Honegger, [Dr]; Joukowsky, Nicolaus; Kachelhofer, Karl; Kahn, Rodolphe [Signe. K.]; Klementz, Dimitrius; Klopfer, H. (Leipzig); Kropotkin, Pyotr (également éditeur); Landsberg, Nathalie (épouse, traductrice des articles de Brousse rédigés en français); Lourié, Simon; Malatesta, Errico; Marcuard, Ad; Mauss (Leipzig); Montels, J .; Obnorsky, Victor; Oelsnitz, Alexander; Paggi, Anton; Perron, Ch .; Pindy, Louis; Ralli, Zemphiry; Rinke, Erich Otto; Rosenberg (Leipzig); Rossel, Georges; Schneider, Th.; Schulze (Leipzig); Schwitzguébel, Adhémar; Simon, L; Spichiger, August (aussi: Spychiger); Steinberg, Nathan; Stenushkin, Ivan; Tcherkessoff, Warlaam; Werner, Emil; Winkler (Leipzig)
Lieux de conservation: IISG Amsterdam: 1.1876 – 2.1877, N ° 33: COTE: ZO 1006; Archives Libertad Verlag Berlin: 1.1876 – 2.1877, photocopie; BM London: 1876-1877; Moscou IML: 1876 (photocopie), 1877 (lacunaire); Archives sociales suisses, Zurich : 1.1876 – 2.1878, n. 22.
Bibliographie: Langhard: Die anarchistische Bewegung in der Schweiz, p. 188-193 (Partie II, Chapitre 2: Le premier journal anarchiste en Suisse); Most, Johann: August Reinsdorf und die Propaganda der That. New York 1885, pages 21-27; Linse: Organisierter Anarchismus, pp. 67, 123, 125, 158; Nettlau: Geschichte der Anarchie, volume 2, pages 233, 256, 259s., 270 u. Volume 3, pages 12, 43, 57, 130, 135 s., 150, 169, 189; Peukert: Erinnerungen, page 35; Rocker: Johann Most, pages 98-108; Staudacher: Sozialrevolutionäre und Anarchisten, page 117; Wienand: Der « geborene » Rebell, p 86

Traduction de Marianne Enckell

Source : http://ur.dadaweb.de/dada-p/P0001136.shtml

Comité révolutionnaire abstentionniste de Sète. Mai 1882

29 mardi Jan 2019

Posted by fortunehenry2 in Affiches, tracts

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Préfecture du Rhône
4e Division
7e bureau
Communiqué à Monsieur le commissaire spécial près la préfecture à toutes fins utiles.

L’affiche ci-jointe du Comité révolutionnaire abstentionniste des groupes : La Misère, l’Audace, la Révolte, l’Egalité sociale et les Cœurs de chêne, a été imprimée à Lyon chez Pastel, sur la demande de Crestin, secrétaire de la rédaction du Droit social. Elle a été tirée à 50 exemplaires.
Les groupes qui sont désignés appartiennent à la région du Midi, et ce placard était destiné à l’affichage à Cette où il a dû être expédié par l’administrateur du Droit social.
Lyon le 20 mai 1882
Le commissaire spécial

Source : 4 M 307 Archives départementales du Rhône.

Note : les groupes La Misère, l’Audace, la Révolte, l’Egalité sociale et les Cœurs de chêne étaient des groupes anarchistes de Cette, Sète (Hérault). Ils avaient adressé un communiqué à la rédaction du Droit social qui avait été publié dans le n°18 du 11 juin 1882.

La Débâcle 1893

28 lundi Jan 2019

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Lire la fiche de la Débâcle sur Bianco : 100 ans de presse anarchiste

Le Cri de Saône et Loire 1908-1909

27 dimanche Jan 2019

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Lire la fiche du Cri de Saône et Loire sur Bianco : 100 ans de presse anarchiste.

Le Batailleur Lille 1900

26 samedi Jan 2019

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La fiche du journal dans Bianco : 100 ans de presse anarchiste.

La biographie de son rédacteur Henri Dhorr dans le Maitron.

Fortuné Henry, le commis-voyageur de l’anarchie : L’Honneur du père.

25 vendredi Jan 2019

Posted by fortunehenry2 in Fortuné Henry

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Deuxième épisode. Lire l’ensemble des épisodes.

L’Honneur du père

Fortuné Henry fils. Album Bertillon septembre 1894. CIRA de Lausanne.

Fortuné Henry quitte l’école Turgot en octobre 1885 pour occuper un emploi à la Pharmacie centrale de France, 7 rue de Jouy à Paris, il habite alors chez ses parents, au 5 rue de Jouy.
L’enfance de Fortuné n’a laissé que peu de traces dans les archives, éclipsée par celle de son frère Émile. Sa vie publique débute dans sa vingtième année.
Le 12 décembre 1888 a lieu une séance du conseil municipal de Paris. M. Paulard, conseiller municipal possibiliste, avec plusieurs autres propose au Conseil qu’une concession perpétuelle soit accordée, dans le cimetière de l’Est, pour y déposer le corps de Fortuné Henry, père. La proposition est signée également par Faillet, Simon Soëns, Paul Brousse, Chabert, Dumay, Joffrin, Réties , Lavy.
Cette demande à priori anodine voit naître une polémique politicienne de grande ampleur entre groupes politiques. Chassing, radical s’oppose le premier à la demande de concession perpétuelle, de la femme de Fortuné Henry, appuyée par les possibilistes. Pour lui c’est une manœuvre pour dénoncer la décision prise par le Conseil de Paris (appuyée par les radicaux) qui a accordé ce type de concession, à la mort d’Eudes, un autre communard.
Mais les opposants à la demande de Mme Henry n’en restent pas là et l’un d’eux Charles Longuet n’hésite pas, pour justifier son point de vue, à diffamer Fortuné Henry : « L’hommage rendu à Eudes était fondé, car Eudes a gardé jusqu’au bout un rôle militant et dévoué à la cause populaire.
Il en fut tout autrement de M. Fortuné Henry. Son rôle à lui a cessé, non pas après la défaite, mais avant la bataille. C’est le 22 mai 1871, je précise, qu’il a disparu. Mes souvenirs sont certains à cet égard, et je pourrais donner des détails qui fixeraient la conviction … Eudes fut un militant jusqu’à sa mort, et c’est à la tribune qu’il est tombé, c’est en défendant la cause des ouvriers terrassiers qu’il est mort, cette cause qui a rencontré ici tant de sympathies ! Quant à M. Fortuné Henry, je le répète, c’est le 22 mai 1871 qu’il est rentré dans la vie privée, et c’est par la pétition de sa veuve que nous avons entendu reparler de lui. ». (1)
Dès lors la polémique déborde les limites du Conseil de Paris et se répand dans la presse socialiste. Le journal socialiste le Parti ouvrier ouvre ses colonnes aux partisans de Fortuné Henry père. Les vieilles dissensions nées dans la Commune entre majorité et minorité refont surface : Fortuné a voté pour la création d’un Comité de salut public, alors que Charles Longuet s’y est opposé.
Jules Caumeau, écrit au Parti ouvrier pour dénoncer les propos tenus à l’encontre de Fortuné Henry père : « Dans l’intérêt de la vérité et pour la mémoire du citoyen Henry Fortuné, j’affirme que le samedi 27 mai 1871, Gambon, Geresme et Henry Fortuné étaient présents rue de Belleville, XXe arrondissement. Henry Fortuné avait la barbe complètement rasée et son écharpe sous sa redingote.
Je fais, en ce qui concerne mon affirmation, appel aux souvenirs du citoyen Géresme et des fédérés survivants qui ont passé la nuit au poste établi dans le bureau de tabac situé à l’angle de la rue des Lilas et de la rue de Belleville. » (2)
Dans le même numéro du journal, est publiée une lettre de Fortuné Henry fils, marquant sa première apparition publique et sur un sujet sensible :  défendre l’honneur de son père :
« Paris, le 13 décembre 1888.
Citoyens,
Hier, M. Longuet a dit que mon père, alors membre de la Commune, avait disparu dès le 22 mai 1871. J’oppose à l’assertion de M. Longuet le démenti le plus formel.
Le citoyen Fortuné Henry était le 27 mai à son poste de combat, et je déclare que celui qui lutte pour ses convictions est un homme qu’il est défendu d’insulter.
Recevez, citoyens, l’assurance de mon dévouement.
Fortuné Henry fils. (2)
Fortuné envoie également une lettre au président du Conseil municipal de Paris :
« Paris, le 13 décembre.
A Monsieur le président du Conseil municipal de Paris
Monsieur,
Je suis vivement surpris, en lisant le compte-rendu de la séance du mercredi 12 courant, de voir les paroles prononcées par M. Longuet à la tribune du Conseil municipal.
Dire que mon père, le citoyen Fortuné Henry, a fui, le 22 mai 1871, avant la bataille, est une erreur dont M. Longuet n’aurait pas dû se faire l’écho à l’Hôtel de Ville.
Mon père a combattu en 1848 et en 1871; il était le 27 mai aux dernières barricades.
Celui qui risque sa vie pour ses convictions est un homme qu’il est défendu d’insulter.
Recevez, monsieur le président, mes salutations les plus empressées.
Fortune Henry fils. » (2)
Cet honneur du père respecté et dont il va reprendre le prénom de Fortuné, est le marqueur de son engagement politique. Fortuné vient de reprendre le flambeau paternel, cette passion ne va pas le quitter pendant de nombreuses années, presque une vie.
En septembre 1889, il commence à militer au sein du mouvement socialiste. Il assiste aux réunions et recommande « l’union de tous les prolétaires pour affronter la lutte décisive qui fera triompher la République sociale » (3)
Est-ce lié à son nouvel engagement politique ? Toujours est-il que Fortuné perd son emploi à la Pharmacie centrale de France, le Parti ouvrier lance rapidement un appel à la solidarité :
« Le citoyen Fortuné Henry fils vient d’être renvoyé de la maison de commerce où il occupait, depuis quatre ans, un emploi de comptable.
Les patrons de cette maison ont frappé lâchement le fils d’un vaillant républicain socialiste, ferme républicain lui-même.
Il appartient aux républicains de réparer l’odieuse injustice dont vient d’être victime le citoyen Fortuné Henry fils ; et nous faisons appel à l’esprit de solidarité de nos lecteurs, pour qu’ils aident le jeune et habile comptable à trouver un nouvel emploi.
La famille Henry, dont le chef fit si vaillamment son devoir, a besoin, pour vivre, du travail de tous les siens.
Nous comptons que notre appel sera entendu. » (4)
La police donne une version différente de ce départ : le 1er décembre 1887, à la suite d’une discussion avec son chef de bureau, il démissionne de son emploi. (5)
Mais il peine sans doute à trouver un emploi stable, les responsables du journal le Parti ouvrier l’engagent comme rédacteur, emploi précaire de publiciste, mal ou peu payé probablement.

Notes :

(1) Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris 13 décembre 1888.

(2) Le Parti ouvrier 15 décembre 1888. Retronews.

(3) Rapport du 11 juin 1892. D. 2U8 295 Archives de Paris.

(4) Le Parti ouvrier 22 décembre 1888. Retronews.

(5) Rapport du 11 juin 1892. D. 2U8 295 Archives de Paris.

 Documents :

L’École Turgot où Fortuné Henry fait ses études.

C’est dans cette pharmacie en gros que Fortuné Henry  trouve son premier emploi.

Journal crée par Jean Allemane le 8 avril 1888.

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Les débuts de l’anarchisme à Dijon

24 jeudi Jan 2019

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Le manifeste des anarchistes dijonnais. Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

Biographie historique des efforts fait à Dijon en faveur de l’émancipation du peuple depuis 1871 jusqu’en 1887

En 1871 existait ici à Dijon, une association ayant pour titre l’Alliance Républicaine, composée d’homme appartenant à la classe ouvrière aisée. Elle avait pour but l’amélioration et l’émancipation du peuple. Cette association devait s’allier aux efforts de la Commune de Paris, ce qui l’empêcha, c’est la ceinture de lignes prussiennes puis plus tard les Versaillais.

Ces hommes attendirent impuissants l’anéantissement des efforts de leurs camarades, se réservant le droit de continuer la lutte, ce qu’ils firent, aidés par quelques courageux de la Commune qui ayant franchit tous les obstacles, vinrent leur prêter concours. L’on vit les années suivantes se fonder à Dijon toutes sortes d’associations ouvrières prenant tour à tour les noms de Chambres syndicales corporatives, Sociétés coopératives, Comités révolutionnaires, Société de la Libre pensée, l’Union des travailleurs, Commission d’initiative du Comité fédéral pour la fédération des Chambres syndicales, Groupes d’études sociales, La Fraternité, puis les Groupes communistes anarchistes. Dans ces associations tout ce qui peut améliorer le sort de la classe ouvrière fut essayé, toutes les questions pour son émancipation y fut étudié et discuté et le résultat de tous ces travaux se trouve être ce qui est écrit au commencement (voir page 1)

En 1882, le Groupe d’études sociales de Dijon organisait plusieurs réunions publiques et conférences à l’hôtel de ville, salle de l’ancienne synagogue et salle Flore, provoquant par les écrits et la parole à la discussion, faisant appel à tous les travailleurs de bonne volonté. C’est à la suite de ces réunions que se forma La Fraternité, ayant dans son sein 125 membres. Mais voilà ce qu’il arriva. Les hommes qui s’étaient dévoués pour former ces sociétés furent mis à l’index, les uns renvoyés de chez leurs patrons, quoique étant bon ouvrier, d’autres durent quitter le pays ou végéter pendant des mois dans Dijon. Pendant ce temps le procès des anarchistes eut lieu à Lyon. Des hommes habitant Dijon, pratiquant déjà ces théories, faisaient circuler leurs écrits.

Un homme venant de Genève, s’informa des hommes d’idées et de dévouement qu’il y avait dans Dijon, provoqua une réunion privée qu eut lieu le 23 décembre 1883, qui après grande discussion, un groupe se forma sous le titre : Groupe de propagande communiste-anarchiste où ces résolutions furent adoptées :

« Considérant qu’au fur et à mesure que les hommes dévoués se font connaître par leurs opinions avancées se trouvent victime des persécutions de toutes sortes de la part des intéressés

Considérant que les efforts de ces hommes ne sont nullement dans leurs intérêts mais bien dans celui du genre humain.

Considérant la misère toujours croissante qui sévit dans le peuple : pour ces motifs

Les travailleurs présents à cette réunion, s’engagent par des cotisations facultatives à répandre des brochures enseignant au peuple leurs droits et leurs devoirs et que parce que désormais aucun travailleur ne soit plus victimes, ce dont a été leurs devanciers, cette propagande devra être secrète, ceci jusqu’à nouvelle décision d’un prochaine réunion ».

Dans le courant du mois suivant, un second groupe se forma, quartier du Canal, puis dans le mois de juin un troisième dans le quartier de la rue d’Alexone, où à cette époque ils s’entendirent ensemble pour organiser la conférence socialiste qui eut lieu au théâtre de Dijon le 3 juillet 1884, par la citoyenne Paule Minck.

Depuis la formation du premier Groupe communiste anarchiste, ces hommes ainsi que les nouveaux continuaient par des fréquentes réunions à s’instruire, puis dans l’une d’elles qui eut lieu fin août, ils adoptèrent la rédaction d’un manifeste ayant pour titre Pourquoi y-a-t-il des anarchistes ? D’où vient la misère ? 

A cette même époque la loge maçonnique de Dijon dont quelques membres avaient fondé le Comité démocratique, s’entendit avec la Libre pensée, pour organiser une conférence politique dans le sens radical, ce que voyant quatre anarchistes qui faisaient parti de cette association en firent part à leurs camarades et il fut décidé, dans une réunion qui eut lieu le 14 septembre, de faire imprimer dix mille manifestes dont quelques uns seraient vendus à la sortie de la conférence et les autres envoyés dans toutes les directions. Il fut également décidé de réclamer énergiquement le silence si un des nôtres désirait prendre la parole pour riposter aux deux conférences qui devait parler (?)

Le jeudi suivant le manifeste fut porté à l’imprimerie régionale où le samedi un compagnon alla en chercher 500 dont 250 furent envoyés à Paris, pour y être vendus au profit des détenus politiques.
Dans une conférence-concert qui eut lieu le lendemain, 200 furent vendus dans le théâtre et 50 emportés par les camarades. A cette conférence qui eut lieu au théâtre de Dijon le 21 septembre 1884, fut présidée par Victor Prost de Gevrey (le même qui avait présidé la première réunion du premier congrès qui eut lieu à Paris en 1876) et un ou deux conférenciers prirent la parole, Tony Révillon et Camille Pelletan. A la fin de cette conférence, un ouvrier menuisier, travaillant à cette époque chez Duilleri (derrière le théâtre) sous le nom d’Aubert, demandant la parole et par une juste réplique, obtint les applaudissements de l’assemblée, en développant, sans se servir du mot (tant les journaux bourgeois en avaient fait une horreur), les premiers principes anarchistes.

Le succès obtenu ce jour-là encouragea à tel point que le lendemain l’un d’eux nommé Monod, ayant reçu une lettre de sa mère malade à Lyon, demandant à le voir, consulta les camarades qu’il put voir jusqu’à midi et il fut décidé :

1° qu’on lui payerait son voyage

2° qu’il partirait à Lyon voir sa mère

3° qu’il prendrait la parole dans une réunion qui devait avoir lieu à l’Alcazar le mercredi suivant

4° qu’il distribuerait 500 manifestes à l’entrée

Prenant l’express à deux heures, il distribua 100 manifestes à Beaune, en arrivant en donna 100 aux compagnons de Beaune, puis le même jour partirent quelques camarades, à pied jusqu’à Meursault où il y avait des compagnons, distribuèrent des manifestes, puis le soir prirent le train, les uns revenant à Beaune et Monod partant directement pour Lyon. En arrivant le lendemain matin à 7 heures, il alla de suite voir sa mère.

A la réunion qui eut lieu à l’Alcazar, il fut décidé qu’une seconde réunion aurait lieu le dimanche suivant aux Folies bergères (avenue de Noailles à Lyon). A la suite de cette réunion sur l’insistance de quelques compagnons disant que les orateurs anarchistes étaient tous en prison ou partis de Lyon, le compagnon Monod décida de rester jusqu’au dimanche, où il distribua à l’entrée, 500 manifestes et prit la parole le dernier à cette réunion où il eut la satisfaction d’être applaudi et pendant qu’Andrieux, l’ex-socialiste de 1869 a été sifflé et hué.

Pendant ce temps les compagnons de Dijon envoyaient à toutes les adresses qu’ils purent avoir, des manifestes et il arriva que comme ce manifeste n’était imprimé que d’un côté (ce qui valut à l’imprimeur 100 francs d’amende) il arriva que beaucoup de ceux qui le reçurent le placardèrent sur les murs des villes qu’ils habitaient, ce qui suscita une première perquisition chez le compagnon Monod (7 novembre 1884) parce que c’était lui qui les avait fait imprimer et reçus, mais ce n’est plus lui qui les avait.

A la suite de cette perquisition, les compagnons de Dijon décidèrent, en l’absence du compagnon Monod, que désormais tout ce qui craindrait que les tracasseries de la part de la police, serait fait sans qu’il le sache, non pas que l’on aie des doutes sur lui, mais pour que, étant interrogé, il ne puisse rien dire, ne sachant rien. Et pour qu’il n’en ignore rien, une lettre lui sera adressée dont voici à peu près la teneur :

Compagnon Monod,

A la suite de la perquisition qu a eu lieu chez vous le 7 novembre dernier, nous avons décidé désormais que toutes les correspondances intimes ne seraient plus adressées chez vous, de même toutes les décisions entraînant un caractère délictueux, seront toujours fait en votre absence, non pas que nous ayons des doutes sur vous mais pour que, ne sachant rien, l’on ne puisse, malgré vous, rien vous faire dire, car nous avons la certitude qu’à chaque fait qui se produira, c’est vous qui en subirez les conséquences, vous seul, étant connu ici à Dijon pour nos idées, si toutefois dans nos conversations, l’on se taise à votre approche, n’y faites pas attention, le bien que la cause que nous défendons l’exige.
Saluts fraternels

Pas de signature, ni de timbre

C’est ce qui fait que dans toutes les perquisitions faites chez Monod, rien n’a jamais été découvert et pour cause.

Les groupes de Dijon ayant reçu de toutes part des lettres de félicitations pour l’impression de ce manifeste, cela les encouragea à continuer leurs études et plongeant leur regards vers l’avenir, ils décidèrent d’essayer de faire la démonstration d’une société communiste anarchiste, puisant pour cela dans les écrits parus et se faisant envoyer des notes de plusieurs endroits, à seule fin de faire un travail qui répondait le plus possible aux idées de tous (voir le résultat à la page 4).

Source : Archives de la Côte d’Or 2 U 1507

Projet de création d’une Fédération régionale des anarchistes à Vienne (Isère) en juillet 1890

23 mercredi Jan 2019

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12 juillet 1890

Commissariat spécial près la Préfecture du Rhône

Agissements des anarchistes

Plusieurs anarchistes de Lyon parmi lesquels les nommés Dervieux et Puillet se sont rendus samedi dernier, 5 du courant, à Vienne (Isère) par le train de 5 heures du soir, dans le but de fusionner avec le groupe de cette ville.

A leur arrivée ils se sont rendus au café Berthier, place de l’Affuterie, où ils se sont rencontrés avec les nommés Francoz et Faure, tisseur, tous deux anarchistes à Vienne.

Ledit Faure, s’adressant aux anarchistes de Lyon, a prononcé les paroles suivantes :

« Il faudrait que la fusion que nous avons envisagée pût se réaliser ; nous pourrions alors faire une grande et belle manifestation qui serait le triomphe de l’anarchie. Vous verrez, du reste, cette théorie soutenue demain par l’un de nos meilleurs compagnons suisses, venu tout exprès pour nous faire comprendre que l’entente entre nous est nécessaire et que, seule, elle peut nous faire triompher.

Nombreux nous pouvons beaucoup et isolés nous ne pouvons qu’une seule chose, que vous connaissez beaucoup à Lyon, nous faire foutre au clou ».

Le lendemain, dimanche, 6 du courant, 24 anarchistes, dont seize de Vienne, quatre de Genève, trois de Lyon et un d’Annonay, le nommé Bergues, qui a quitté Lyon en 1888, ont tenu une réunion chez le nommé Francoz, c’est à dire dans un local inhabité qui appartient à un marchand de chiffons en gros, 89 rue du Pont-Evêque.

La séance ouverte à 1 heure un quart de l’après-midi a été levée à 5 heures 40 minutes.

Le nommé Monod de Vienne a été nommé président de cette réunion, ayant pour assesseur Puillet de Lyon.

L’ordre du jour portait :

Fusion de toutes les fractions anarchistes de la région en une Fédération principale, siégeant à Vienne, avec bureau de correspondance et renseignements spéciaux et centralisation des fonds de propagande.

La parole a été donnée au nommé Zolarod, originaire de Belgique.

Cet individu à un pied-à-terre à Genève, Grande rue, à Carouge.

Il est intelligent et fait de la propagande anarchique dans beaucoup de villes sous un nom d’emprunt, celui de Charlet ou Charvet, croit-on.

Il ne travaille point et doit avoir des ressources ignorées, car lorsqu’il se rend à Vienne, il paie presque toujours les frais de son voyage et la moitié de ses dépenses journalières.

Son discours peut se résumer ainsi qu’il suit :

« Compagnons,

Laissez-moi vous remercier tout d’abord de l’empressement que vous avez mis à vous rendre à cette réunion, afin de pouvoir nous entendre au sujet de la fusion des forces du parti.

Nous ne faisons, du reste, que ce que nos amis les bourgeois font.

Peut-être, en agissant ainsi, verrons-nous luire le soleil de l’affranchissement.

Voici ce que nous vous proposons :

Chaque semaine et dans chaque ville aura lieu une réunion hebdomadaire ; chacun versera une cotisation que nous avons fixé à 20 centimes par semaine pour les grands centres et à 15 centimes pour les petits centres.

Cet argent sera envoyé dans une ville que vous aurez désignée. Pour vous parler franchement nous avions déjà pensé à désigner Lyon, mais en présence des procès qui s’y déroulent et des manières peu courtoises de la police locale, nous avons songé à Vienne, comme siège principal.

Tous les mois un compte-rendu de la caisse sera envoyé à chaque fraction du parti ; de cette manière chacun pourra à son aise connaître les ressources du parti.

Et, alors, quand nous serons à la tête d’un pécule un peu élevé, nous pourrons, à l’occasion nous transporter dans une ville quelconque, pour la réussite d’un mouvement organisé par la Fédération, car nous avons pensé qu’il valait mieux mettre un régiment en ligne qu’une compagnie ; tel est le motif pour lequel nous avons fait demander, par l’intermédiaire de vos délégués, ce que vous en pensiez.

Si parmi nos compagnons il s’en trouve qui ne pensent pas comme nous, je les prierai de vouloir bien s’expliquer à ce sujet.

Dervieux :

Nous voulons bien prendre l’engagement de verser dans une même caisse toute notre fortune, mais il faudrait qu’avec l’envoi de l’argent au trésorier on remit une note indiquant le nombre des compagnons, afin d’éviter ce qui se passe presque partout en ce moment.

Lorsque vous organisez une réunion, il se présente 30 ou 40 compagnons, mais aussitôt que vous annoncez qu’il est dû une somme de 10 ou 15 francs pour location de la salle, chacun se retire et trois fois sur quatre ce sont toujours les m^mes qui paient pécuniairement ou corporellement.

Je propose donc, compagnons, qu’on fasse dans chaque ville, comme nous avons fait à Lyon, c’est à dire que tous les militants signent une feuille qui sera conservée aux archives, afin que, par ce fait, rien ne soit renié par les compagnons ».

Après discussion, il a été décidé par 21 voix sur 24, qu’on fera à l’avenir signer tous les délégués sur une feuille, au bas du programme qui a été élaboré aussitôt et dont la teneur fait suite à l’ordre du jour suivant :

« Les compagnons anarchistes réunis le dimanche 6 juillet 1890, à Vienne.

Comme délégués des villes de Genève, Vienne, Lyon et Annonay, au nombre de 24, sous la présidence du compagnon Monod, ont adopté et signé le programme ci-près.

Et chaque fois qu’un adhérent se présentera dans un groupe on lui donnera connaissance de ce programme. Cette lecture faite le nouveau compagnon signera le règlement et ne pourra, en aucun cas, en invoquer la résiliation.

Cette formalité sera remplie dans les mêmes conditions pour les anciens. »

Programme

« Il est fondé à Vienne une Fédération centrale des forces anarchistes locales.

1° Tous les groupes de la région devront envoyer chaque mois au moins un compte-rendu financier de leur groupe

2° La cotisation est fixée à 20 centimes par semaine pour les villes de Lyon, Vienne, Genève, 0,15 centimes pour toutes les autres ;

3° Quand, pour les besoins de la cause, un de nos compagnons orateurs se transportera sur un point ou sur un autre, un appel sera fait à chaque groupe, pour combler le déficit fait pour ce motif ;

4° Les actes commis par un des compagnons soussignés sont solidaires et ne doivent jamais être réfutés.

5° Dans toutes les occasions les compagnons anarchistes doivent se prêter main-forte ;

6°Les signataires présents et futurs s’engagent à ne jamais s’associer à toutes les mascarades, appels, fête nationale ou autres.

Ont signé :

Pour Vienne : Monod*, Francoz, Faure, Viennot, Soudé, Berthault, Franchet, Simonot, Véret, Mouchon, Bardot, Fuirade, Lauvet, Vanot, Roybet et Perrault presque tous teinturiers.

Pour Genève : Zolarod, Avonda, Zographos et Giraud.

Pour Lyon : Puillet, Dervieux.

Pour Annonay : Bergues.

Appréciation sur le résultat de la réunion qui précède

Les anarchistes de Lyon, Genève et Annonay qui assistaient à la réunion dont le compte-rendu analytique précède, ont quitté Vienne dans la matinée de mardi, 8 du courant.

Le parti anarchiste à Vienne, comme à Lyon est très affaibli, car à part quelques exaltés qui pourraient agir à l’insu de leurs camarades, les anarchistes peuvent attendre encore longtemps avant de pouvoir être à même de provoquer un mouvement quelconque.

Ceux qui sont partisans de la propagande par le fait, même individuelle (et c’est ce qui explique leur entêtement à faire signer l’article 4 du programme) sont :

A Lyon : Puillet (le plus à craindre), Perroncel et Raby ;

A Vienne : Monoz* et Francoz.

Il semblerait même qu’il existe une sorte de pacte entre ces cinq individus car, à Vienne lorsqu’ils voulaient se parler, ils s’éloignaient de leurs camarades de quelques pas ou ne parlaient qu’à demi-mot.

Très méfiants et voyant de la police partout, ils ne se fient à personne et causent peu.

Ils sont capables de commettre un crime.

Etant à Vienne, le 6 de ce mois, Puillet a causé avec Francoz de produits explosibles.

Questionné à ce sujet, il a répondu que Francoz connaissait un liquide avec lequel on pouvait obtenir un explosif d’une très grande force, mais il n’a rien voulu dire de plus déclarant que chose bien gardée ne se découvre jamais.

Des doutes ont toujours plané sur Puillet au sujet de l’affaire du Palais de justice.

Réunion privée du groupe anarchiste lyonnais tenue salle Marcellin, 105 avenue de Saxe, 9 juillet 1890

La séance a été ouverte à 9 heures 5 minutes du soir et levée à 10 heures.

Douze à quinze anarchistes ont assisté à cette réunion.

Etaient présents : Puillet, Monier, Blain, Dervieux, Perroncel, Montfouilloux, Mazoyer, Raby, Chervet dit Beau Christal, etc…

Le nommé Puillet, qui a présidé, s’est plaint du peu d’empressement des compagnons à assister aux réunions. « Ce sont toujours les mêmes qui viennent aux réunions, mais n’importe, tenons bon ; 15 hommes résolus en valent 150 qui hésitent.

Prouvons que nous saurons encore soutenir le drapeau anarchiste que, les premiers, nous avons arboré » .

Sur la proposition du nommé Raby, il a été décidé que les 13 et 14 de ce mois, chacun dans son quartier ferait une tournée pour connaître les noms des compagnons qui oseront illuminer ou pavoiser.

Avent de lever la séance Puillet a dit :

« Je me charge de ramasser dans les Brottaux des drapeaux de quoi faire dix robes à ma femme et d’enlever des lampions en quantité suffisante pour m’éclairer pendant un mois ; du reste, en cela, Hugonnard et moi nous sommes d’accord ».

Lyon le 12 juillet 1890

Le commissaire spécial

Baraban

Source : Archives départementales du Rhône 4 M 310

*S’agit-il bien de Monod qui normalement demeurait à Dijon et à Lyon ?

Sur cette tentative de Fédération anarchiste on pourra lire Histoire du mouvement anarchiste à Lyon (1880-1894) par Marcel Massard chez ACL, p.138

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