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Archives anarchistes

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Archives Mensuelles: février 2017

BORREMAN Léontine Eugénie Madeleine dite Titine

28 mardi Fév 2017

Posted by fortunehenry2 in Biographies

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dp290202

Metmuseum. Photo anthropométrique Bertillon.

Née le 25 décembre 1870 à Paris (1er arrondissement) ; célibataire ; papetière, chanteuse de café-concert demeurant 128 rue du Mont-Cenis à Paris. Chanteuse dans les soirées anarchistes.

Léontine Borreman était partie à Rio de Janeiro en 1889, comme modiste et elle chantait aussi au concert des Folies Bergères de cette ville. Elle y avait un amant turc Georges Pacha qui l’entretenait. Elle y aurait connu de nombreux anarchistes.
Elle était rentrée du Brésil le 2 juillet 1893 et se logeait dans un hôtel, dont elle fut renvoyée par le patron le 6 septembre, en raison sa mauvaise conduite. D’après un rapport de police, elle se livrait à la prostitution.
Léontine Borreman fréquentait le débit de vins de Duprat, elle chantait des romances dans les soirées familiales des anarchistes qui se tenaient dans cet établissement. « C’est une compagnonne à l’eau de rose » écrivit le journal Le Gaulois. Elle y fit la connaissance d’Emilie Sacksteder qui était écaillère d’huîtres en terrasse durant 15 jours.
Elle aurait été la maîtresse de Sébastien Faure, de Paul Bernard, de Riedfel et de Paul Paillette. Mais cette information qui figurait dans une note, était contredite par un autre rapport : « personne ne peut dire qu’elle ait reçu aucun des individus mentionnés dans la note du 28 mars 1894 »
Le 11 mars 1894, le préfet de police délivra un mandat de perquisition et d’amener concernant Léontine Borreman.
Le 13 mars, à 6h30 du matin, le commissaire des Grandes-Carrières se présentait chez Mme Emilie Saksteder, couturière, 15 villa Saint Michel, avenue de Saint Ouen, au 4e étage, où habitait depuis 6 semaines, Léontine Borreman. Le logement était composé de deux pièces et d’une cuisine. Dans la chambre, le commissaire trouva Léontine Borreman couchée dans le lit. La perquisition ne produisit aucun résultat. Elle fut arrêtée et emmenée au commissariat. Le 14 mars elle était écrouée à Saint Lazare. Elle fut remise en liberté le 23 avril 1894.
Le 6 juin 1895, le juge Henri Meyer délivra une ordonnance de non lieu pour l’inculpation d’association de malfaiteurs.

SOURCES : Arch. de Paris, D.3 U6 carton 49. — Les anarchistes contre la république de Vivien Bouhey. Annexe 56 : les anarchistes de la Seine. — Le Gaulois 14 mars 1894.

ICONOGRAPHIE : http://www.metmuseum.org/art/collection/search/306685

 

BOCQUET Emile Alexandre dit REGNIER ou LECLERE

28 mardi Fév 2017

Posted by fortunehenry2 in Biographies

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dp290198

Metmuseum. Photo anthropométrique Bertillon.

Né à Paris (17e arrondissement) le 31 décembre 1875 ; célibataire ; ouvrier menuisier-ébéniste à Levallois-Perret. Anarchiste illégaliste de Levallois-Perret.

Emile Bocquet avait un dossier à la Préfecture de police enregistré sous le n° 312.169.

Le 27 mai 1892, Bocquet était condamné par le tribunal de Paris, pour outrages à 6 jours de prison et le 18 octobre 1893, à 10 jours de prison pour le même motif.

Bocquet travaillait rarement, fréquentait « les rôdeurs des Ternes et de Levallois et les filles de mauvaise vie » selon un rapport de police qui indiquait également qu’il passait pour être un souteneur.

Avec Bamboche, Charles François, Dupit, Charrier, Jourdan, Bondon, il aurait fait partie de la bande dite du Point du Jour, organisation en vue de dévaliser la banlieue parisienne et où l’on chercha même à fabriquer des explosifs pour venger Vaillant et terroriser les bourgeois. Au sujet de la bande de Levois-Perret voir Spannagel et Vinchon.

Le 18 février 1894, une perquisition était effectuée à son domicile, dans le 7e arrondissement de Paris, par le commissaire Chapel et ne donna aucun résultat. Il ne fut pas incarcéré, à la suite de la perquisition.

Le 8 mars, le préfet de police avait délivré un mandat de perquisition et d’amener à l’encontre d’Emile Bocquet dit Leclère mais lorsque le commissaire se présenta à son domicile, il était parti sans laisser d’adresse.

Le 14 avril 1894, Blanche Désirée Gaspard, sa maîtresse, avait été déférée devant la justice pour vol avec effraction et Bocquet pour complicité.

Le 4 juillet 1894, le commissaire de police de Levallois-Perret fit une descente dans un garni, situé 21 rue Valentin, signalé comme le refuge habituel des « filles de débauche » et des souteneurs. Il arrêta douze souteneurs et trois prostituées, ainsi que quatre anarchistes dont les agissements avaient été signalés à la Préfecture de police. Surpris par l’arrivée inattendue des agents, ils essayèrent de résister mais ils furent rapidement maîtrisés, il s’agissait de Jean Bouchet, Joseph Gama, Jules Chatillon et Emile Bocquet.

Le commissaire trouva Bocquet couché dans la chambre n°36. Bocquet dormait dans le garni depuis le 6 juin 1894, pour un loyer de 16 francs par mois. Il déclara à la police qu’il mangeait tantôt chez son père qui tenait un petit commerce d’épicerie, tantôt chez sa sœur et travaillait chez eux.

La sœur de Bocquet ne confirma pas ses propos, disant qu’elle ne voulait plus recevoir son frère depuis longtemps à cause de sa conduite déplorable.

Le commissaire apprenait par la logeuse que Bocquet logeait ordinairement avec « une femme de mauvaise vie », Blanche Gaspard. Elle lui raconta que Bocquet ne travaillait pas et qu’elle le voyait partir le soir avec sa maîtresse et rentrer tard dans la nuit.

Il fut mis à la disposition de la justice pour « vagabondage spécial » (proxénétisme) et affiliation à une association de malfaiteurs. Le 6 juillet il était incarcéré à la prison de Mazas. Il était libéré le 13 août 1894.

Blanche Gaspard, 17 ans, reconnut fréquenter Bocquet depuis 2ans mais ne pas vivre avec lui et habiter chez ses parents, elle exerçait la profession d’ouvrière couturière qui lui assurait un salaire de 2, 50 francs par jour. Son père déclara à la police que Bocquet avait détourné sa fille, qu’il l’avait gardée quelques temps avec lui mais qu’elle l’aurait quitté en raison de coups qu’il lui donnait.

Zecht marchand forain reconnaissait employer Bocquet dans un stand de tir irrégulièrement de une à trois fois par semaine, pour un salaire de 5 francs par jour.

Le 27 juin 1895, le juge d’instruction Henri Meyer prenait une ordonnance de non lieu concernant l’accusation d’association de malfaiteurs et de « vagabondage spécial ».

SOURCES : Arch.de Paris, D.3 U6 carton 51. — Les anarchistes contre la république de Vivien Bouhey. Annexe 56 : les anarchistes de la Seine. — Arch. Préf. Pol Ba 1500. — Journal des débats 19 février et 8 mars 1894. — La Justice 7 juillet 1894.

ICONOGRAPHIE : http://www.metmuseum.org/art/collection/search/306679

BORDERIE Jacques Ferdinand dit Ferdinand Boldoni

27 lundi Fév 2017

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dp290186

Metmuseum. Photo anthropométrique Bertillon.

Né à Sarlat (Dordogne) le 24 juillet 1874 ; célibataire ; ouvrier peintre demeurant 10 rue Louis Blanc à Saint-Ouen (Seine). Anarchiste de la région parisienne et colporteur de journaux et brochures.

Ferdinand Borderie avait été accusé de vagabondage le 13 novembre 1889, devant le tribunal d’Amiens où il fut acquitté comme ayant agi sans discernement et remis à ses parents. Il était arrivé à Paris en 1892, venant de Bordeaux où habitaient ses parents.

Durant les quelques jours qui ont précédé l’exécution de Vaillant, Borderie et son frère Raoul, se rendaient régulièrement chaque nuit place de la Roquette pour assister à l’exécution. Leur intention était de crier quand le condamné apparaîtrait Vive Vaillant ! Vive l’anarchie ! Pour lui donner du courage.

Borderie travaillait avec son frère chez Maire, peintre émailleur à Saint-Ouen où ils gagnaient 8 francs par jour.

Au mois de février 1894, les frères Borderie avaient été chargés par la rédaction de la Révolte de la distribution de brochures anarchistes.

Le 28 février 1894, le préfet de police délivrait un mandat de perquisition et d’amener à l’encontre des frères Borderie.

Le 1er mars 1894, le commissaire de police de Saint Ouen se présentait au domicile des deux frères qui occupaient une chambre garnie, au rez de chaussée.

Lors de la perquisition, il avait été saisi cinq affiches anarchistes, deux paquets de brochures et journaux anarchistes et deux fausses barbes.

Les deux frères étaient conduits au Dépôt. Le 2 mars, ils étaient inculpés de participation à une association de malfaiteurs. était incarcéré à la prison de Mazas. Ferdinand était libéré le 4 juin 1894.

Le 30 juin 1894, un nouveau mandat de perquisition et d’amener était délivré par le préfet de police. Lors de la perquisition, Ferdinand Borderie était absent, ayant quitté l’hôtel depuis la veille, en compagnie de Jean Louis Paget, ancien locataire de l’hôtel et anarchiste lui aussi avec qui il travaillait depuis 15 jours.

Le 27 juin 1895, le juge d’instruction délivrait une ordonnance de non lieu.

SOURCES : Arch. de Paris D.3 U6 carton 50. — Les anarchistes contre la république de Vivien Bouhey. Annexe 56 : les anarchistes de la Seine.

ICONOGRAPHIE : http://www.metmuseum.org/art/collection/search/306681

BORDERIE Raoul, Georges dit Boldini

27 lundi Fév 2017

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dp290197

Metmuseum. Photo anthropométrique Bertillon

Né le 20 janvier 1876 à Castelsarrazin (Tarn) ; célibataire ; ouvrier peintre demeurant 10 rue Louis Blanc à Saint-Ouen (Seine). Anarchiste parisien et colporteur de journaux et brochures.

Borderie était arrivé à Paris en 1892, venant de Bordeaux où habitaient ses parents.

Durant les quelques jours qui ont précédé l’exécution de Vaillant, Borderie et son frère Ferdinand, se rendaient régulièrement chaque nuit place de la Roquette pour assister à l’exécution. Leur intention était de crier quand le condamné apparaîtrait Vive Vaillant ! Vive l’anarchie ! Pour lui donner du courage.

Au mois de février 1894, les frères Borderie avaient été chargés par la rédaction de la Révolte de la distribution de brochures anarchistes.

Le 28 février 1894, le préfet de police délivrait un mandat de perquisition et d’amener à l’encontre des frères Borderie.

Le 1er mars 1894, le commissaire de police de Saint Ouen se présentait au domicile des deux frères qui occupaient une chambre garnie, au rez de chaussée.

Lors de la perquisition, il avait été saisi cinq affiches anarchistes, deux paquets de brochures et journaux anarchistes et deux fausses barbes.

Les deux frères étaient conduits au Dépôt. Le 2 mars, ils étaient inculpés de participation à une association de malfaiteurs. Raoul était incarcéré à la prison de Mazas. Le juge d’instruction Henri Meyer le fit libérer le 9 mai 1894.

Le 30 juin 1894, un nouveau mandat de perquisition et d’amener était délivré par le préfet de police. A quatre du matin le chef de la 1ère brigade de recherches de la Préfecture de police se présentait au domicile des frères. Il trouva Raoul Borderie couché avec Marie Agnès Delattre dite Beaudouin, 21 ans, journalière, sa maîtresse depuis 15 jours. La perquisition ne donna aucun résultat. Dans le lit de son frère se trouvait Henri Petitcolin, 23 ans, vernisseur en émail qui travaillait avec Ferdinand depuis 15 jours. Borderie et Petitcolin furent arrêtés et envoyés au Dépôt. Borderie était libéré par le juge d’instruction le 9 juillet 1894. Le 27 juin 1895, le juge d’instruction délivrait une ordonnance de non lieu.

SOURCES : Arch. de Paris D.3 U6 carton 50. — Les anarchistes contre la république de Vivien Bouhey. Annexe 56 : les anarchistes de la Seine.

ICONOGRAPHIE : http://www.metmuseum.org/art/collection/search/306682

BLIGNY Aimé Eugène

25 samedi Fév 2017

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dp290193

Metmuseum. Photo anthropométrique Bertillon

Né le 15 juillet 1835 à Vincennes (Seine) ; entrepreneur de serrurerie ; marié demeurait 120 rue de Fontenay à Montreuil (Seine). Militant anarchiste et organisateur de réunions dans la région parisienne.

Son atelier se trouvait 61 rue de Vincennes à Montreuil. Sa femme, Françoise Pauline Bezouar s’occupait de cartomancie et de chiromancie. Il avait subi une faillite le 7 août 1883. Il semble qu’à la suite de cet événement ses affaires étaient au nom de sa femme.

Bligny était devenu anarchiste en 1884. Dès le 6 juillet, il organisait à Montreuil, 17 rue de l’Eglise, une réunion publique anarchiste. Le 6 mars 1886, il présidait à Saint-Denis, un meeting où Louise Michel et Tortelier prirent la parole et organisait pour le 18 avril suivant une réunion salle Lavigne à Nogent sur Marne, de nouveau avec le concours de Louise Michel. Une bagarre eut lieu à la sortie et Bligny fut blessé par une pierre.

Il suivait les réunions tenues notamment par le groupe anarchiste du Faubourg Saint Antoine ; les Insurgés ; le groupe Cosmopolite ; la Chambre syndicale des hommes de peine.

Le 12 février 1888, il participait à une réunion des groupes anarchistes La Révolution sociale ; le groupe de Picpus et du Groupe de Montreuil. Bligny se retira alors momentanément du mouvement anarchiste et cessa de fréquenter les réunions.

Ce ne fut qu’en mai 1892 qu’on le retrouva à La Jeunesse anarchiste du 20e arrondissement et en juin 1892, il fondait le Groupe abstentionniste révolutionnaire de Montreuil qui tint ses réunions d’abord au Cheval Blanc, 188 rue de Paris, puis au 57 de la même rue, salle Brou et enfin depuis novembre 1893, dans l’atelier même de Bligny. Entre temps, on le voyait aux réunions du Groupe de propagande ; du Cercle International ; des Egaux du 20e ; de l’Autonomie individuelle ; des Sociologues et de la Commune anarchiste.

Il était en relations avec les compagnons Grave, Louich, Leboucher, Hivon, Mathias Hourt, Delique, Bernard, Barthélemy, Migeon, Bondoux.

Il avait tenu dans son ateliers des réunions du Groupe abstentionniste de Montreuil, les 27 décembre 1893, 17 janvier et 7 février 1894.

Le 28 février 1894, le préfet de police délivra à son encontre, un mandat de perquisition et d’amener

Lors de la perquisition faite le 1er mars à 6h du matin, par le commissaire de police de l’Arsenal, à son domicile et à son atelier, il avait été saisi six lettres de Jean Grave, de Charles Leprêtre anarchiste de Reims, un imprimé intitulé : Aux trois vaches Rotschild, Carnot, Léon XIII, à mort et quatre imprimés La défense du citoyen Faure. A la suite de la perquisition, il fut envoyé au Dépôt et transféré à la prison de Mazas le deux mars.

Le juge d’instruction Henry Meyer le mit en liberté le 8 mai 1894 et le 6 juin 1895, prit une ordonnance de non lieu dans l’affaire d’association de malfaiteurs.

SOURCES : Arch. de Paris, D.3 U6 carton 49. — Les anarchistes contre la république de Vivien Bouhey. Annexe 56 : les anarchistes de la Seine.

ICONOGRAPHIE : http://www.metmuseum.org/art/collection/search/306677

BLAY François, Xavier, Arthémond

24 vendredi Fév 2017

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dp290183

Metmuseum. Photo anthropométrique Bertillon.

Né le 30 novembre 1840 à Saint-Gervais (Hérault) ; marié ; une fille ; tailleur demeurant 22 rue de Clignancourt. Anarchiste parisien.

François Blay arriva à Paris en 1875. En 1881, il fonda le groupe anarchiste La Sentinelle révolutionnaire, dans le 18e arrondissement. Le 10 mars 1882, il était chargé de louer une salle pour un meeting anarchiste qui eut lieu le 19 mars.

Il assista le 11 novembre 1883, à une réunion tenue rue de Clignancourt où les compagnons décidèrent de lancer un manifeste prônant l’abstention aux élections municipales.

Le 5 janvier 1884, il parût à une réunion du groupe Le Drapeau noir, tenue chez Renaudin, 14 rue Coquillière.

Le 10 juin 1885, il fit partie du groupe chargé de décider si Duprat appartenait à la police ; il y déclara que Duprat avait été calomnié.

Le 29 juin 1885, il participa à la réunion organisée par les groupes anarchistes italiens ; le 20 août à celle tenue, salle du Moulin Rouge, par le groupe La Sentinelle révolutionnaire de Montmartre ; le 28 octobre à celle organisée par Duprat et Tortelier, salle Pérot, 5 rue de la Chapelle ; le 7 novembre à la réunion tenue 58 rue Réaumur par différents membres des groupes anarchistes et à celle organisée à la même adresse le 9 mars 1886, par tous les groupes anarchistes de Paris. Le 14 du même mois, il était présent à la réunion tenue 100 rue Legendre par le groupe La Panthère et le 18 mars au grand meeting organisé à la salle Lévis par les groupes de Paris.

Le 19 décembre 1887, on le voyait à la réunion du groupe anarchiste de la Goutte d’Or, 32 boulevard Rochechouard et en décembre 1888, à la salle de la Cigogne, 23 boulevard Rochechouard.

Enfin le 22 septembre 1893, il recevait à son domicile des souscriptions en faveur d’un journal quotidien anarchiste.

Le 31 décembre 1893, le préfet de police délivrait à son encontre un mandat de perquisition et d’amener.

Le commissaire de police de la Goutte d’Or procéda à la perquisition le 1er janvier 1894 à 6 h du matin. Son logement situé au 5e étage se composait de deux chambres à coucher, une salle à manger, une cuisine et une entrée. Le commissaire saisit une lettre de Sébastien Faure annonçant sa sorte de la prison de Claivaux et plusieurs journaux tels Le Père Peinard, La Révolte, des ouvrages de Louise Michel.

N’ayant pas été arrêté, il continua à fréquenter les compagnons : les 24 et 29 janvier et le 4 février, il assista à des réunions ou soirées familiales tenues chez Duprat, 11 rue Ramey.

Le 4 mars, une perquisition était opérée à son domicile fit découvrir des imprimés de la Maison du Peuple, une circulaire de la Jeunesse Internationaliste, une autre circulaire annonçant que le journal Le Père Jean, chiffonnier de Paris dont le projet avait été lancé par Victor Ricois, ne paraîtrait pas, ainsi qu’un programme des fêtes de la Maison du Peuple.

Blay était arrêté et emprisonné à Mazas le 6 mars. Le juge d’instruction Henri Meyer le fit libérer le 26 mars 1894.

Blay ne faisait pas que de la propagande anarchiste, il travaillait aussi comme tailleur pour les compagnons, il fit des costumes pour Sébastien Faure et Brunet.

Sébastien Faure confia à sa femme,la petite Sidonie Vaillant après l’arrestation et l’exécution de son père, jusqu’à ce qu’il pût l’emmener à Marseille.

Le 30 juin 1894, le préfet de police délivra un nouveau mandat de perquisition et d’amener concernant François Blay. La perquisition eut lieu le 1er juillet à 4h30 du matin, le commissaire de Clignancourt ne découvrit rien, Blay fut arrêté et conduit au poste de police de la mairie du 18e arrondissement. Il fut emprisonné à Mazas et mis en liberté le 7 juillet. Le juge d’instruction reçu deux pétitions pour le soutenir, dont une émanant de ses voisins.

Le 6 juin 1895, le juge d’instruction Meyer délivrait une ordonnance de non lieu concernant l’accusation d’association de malfaiteurs.

François Blay resta sur les listes d’anarchistes de la préfecture de police jusqu’après 1900.

SOURCES : Arch. de Paris, D.3 U6 carton 49. — Les anarchistes contre la république de Vivien Bouhey. Annexe 56 : les anarchistes de la Seine.

ICONOGRAPHIE : http://www.metmuseum.org/art/collection/search/306678

 

BELLON Joseph Alexandre

24 vendredi Fév 2017

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dp290136

Metmuseum. Photo anthropométrique Bertillon.

Né le 19 juin 1839 à Gironville (Meuse) ; marié ; journalier ; demeurant 59 rue Boucicaut à Fontenay-aux-Roses (Seine).

Joseph Bellon fut tout d’abord cultivateur à Broussey (Meuse). A la suite de mauvaises affaires, il dut quitter son pays. Il arriva à Paris en mai 1888, habita dans un garni 25 rue des Cinq Diamants. Il y resta 6 mois. Il n’avait pas de travail et vécut sur le petit pécule qu’il avait conservé. Il percevait aussi un titre de rente de 3% ( de 74 francs annuels) dont il touchait les arrérages pour son fils aîné. Il trouva à s’embaucher à Chatillon (Seine) à cueillir des fraises et comme journalier à la plâtrerie Beaumont. Il s’inscrivit avec sa femme au bureau de bienfaisance de la ville et recevait des secours de différentes personnes. Il plaçait aussi régulièrement de la lingerie et des bijoux au Mont-de-Piété.

Il fréquentait alors les réunions des anarchistes en banlieue. Lors de l’explosion du boulevard Saint-Germain, provoquée par Ravachol en 1892, il aurait donné asile à Gustave Mathieu, ce qu’il nia.

En mars 1893, il vint s’installer comme concierge rue du Plessis-Picquet à Fontenay-aux-Roses (Seine), place qu’il quitta le 1er novembre 1893 pour travailler chez un peintre décorateur.

Bellon était inscrit sur une liste des anarchistes du département de la Seine au 26 décembre 1893.

Le 15 mars 1894, le préfet de police délivra un mandat de perquisition et d’amener à l’encontre de Joseph Bellon. Le 17 mars à 6 h du matin, le commissaire de police de Sceaux se présentait à son domicile, situé au premier étage, le logement était composé de deux pièces (une chambre à coucher pour les époux, une pièce d’entrée qui servait de salle à manger et de chambre aux enfants et un réduit pour la cuisine) misérablement meublées. La perquisition fut infructueuse. Le commissaire ne trouva qu’un roman Les compagnons de Ravachol de Pierre Delcourt au milieu d’objets de piété, de brochures, feuilletons « ultras légers ».

Bellon était conduit au dépôt puis incarcéré à Mazas.

Dans une rapport du 17 mars, le commissaire de Sceaux, indiquait que Bellon faisait étalage dans son logement d’objets de piété mais que « cette pieuse exhibition n’est qu’un trompe l’oeil destiné à obtenir des secours des dévots ».

Le 23 avril 1894, il était remis en liberté par le juge d’instruction Henri Meyer. Celui-ci délivra le 6 juin 1895, une ordonnance de non lieu concernant la procédure d’association de malfaiteurs.

SOURCES : Arch. de Paris, D.3 U6 carton 49. — Les anarchistes contre la république de Vivien Bouhey. Annexe 56 : les anarchistes de la Seine.

ICONOGRAPHIE :http://www.metmuseum.org/art/collection/search/306657

BENOIT Joseph, Alexandre

23 jeudi Fév 2017

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dp290151

Metmuseum. Photo anthropométrique Bertillon.

Né à Paris (13e arrondissement) le 9 juin 1861 ; il vivait maritalement et avait trois enfants ; potier d’étain ; demeurait 140 rue Mouffetard. Anarchiste parisien.

Le 8 septembre 1880, Benoit avait été condamné par le tribunal de la Seine à 6 jours de prison pour outrage à agents.Retour ligne automatique
En 1894, Benoit était contremaître chez M. Cathias, fondeur de métaux, 83 rue Pascal depuis plus de deux ans. Il habitait au 140 rue Mouffetard qui était en même temps le siège du journal La Révolte. Retour ligne automatique
Le 1er janvier 1894, Joseph Benoit fit avertir Jean Grave que l’on était entrain de perquisitionner chez lui et que la police allait bientôt monter chez Grave. La perquisition effectuée au siège du journal, Grave dut conduire la police à son domicile privé, une chambre qu’il avait loué au nom de Benoit, rue Monge, espérant qu’elle échapperait ainsi aux investigations policières.Retour ligne automatique
Le 30 juin 1894, le préfet de police délivrait un mandat de perquisition et d’amener pour Benoit.Retour ligne automatique
Le 1er juillet, à 4h 30 du matin, le commissaire du Val de Grâce se présentait à son domicile et procédait à son arrestation. La perquisition n’avait amené la saisie d’aucune brochure ou correspondance. Benoit était envoyé au dépôt. Il fut libéré le 6 juillet 1894.Retour ligne automatique
Dans une lettre au préfet de police, le commissaire indiquait qu’il connaissait personnellement Benoit depuis plusieurs années, que ce dernier était « le beau frère (de la main gauche) de Jean Grave » et qu’il ne s’était jamais occupé de politique, ni d’anarchie mais qu’il était connu comme lié d’amitié avec Grave. Sa sœur, Clotilde Benoit, décédée, était en effet la maîtresse de Grave.Retour ligne automatique
La maîtresse de Benoit, Suzanne Thill née à Paris le 9 septembre 1864, avait vécu comme lui dans l’intimité de Jean Grave et partageait ses idées et le secondait dans ses entreprises.Retour ligne automatique
Deux perquisitions effectuées au domicile de Suzanne Thiel les 2 janvier 1893 et 23 mai 1894 avaient amené la découverte d’un certain nombre de papiers, manuscrits et imprimés ayant traits à l’anarchie. En effet, Jean Grave confirmait : « Le 2 janvier 1893, des policiers se présentèrent chez Benoit, mon parent. Sa femme était seule. Ils prétendirent agir en vertu d’un mandat de perquisition. Ils emportèrent un paquet de lettres que j’avais mis chez eux, de crainte qu’elles fussent prises en cas de perquisition chez moi. Non pas qu’elles fussent compromettantes en quoi que ce soit, mais parce que je tenais à les garder ». Il y avait dans cette correspondance une lettre de Ravachol écrite de la Conciergerie et un traité sur la fabrication des explosifs remis par Perrare. Grave indiquait également qu’en son absence, Mme Benoit recevait les visiteurs du journal.Retour ligne automatique
Il poursuivait : « Je m’étais réservé l’administration et la correspondance du journal que je pouvais faire parfaitement à Sainte-Pélagie. Ma parente, Mme Benoit, m’apportait les lettres chaque jour, et remportait les miennes ».Retour ligne automatique
Lors de l’emprisonnement de Grave, ce fut Benoit qui déménagea ses meubles de la rue Monge au 140 rue Mouffetard.Retour ligne automatique
Le 29 juin 1895, le juge d’instruction Henri Meyer délivra une ordonnance de lieu dans l’affaire d’association de malfaiteurs.Retour ligne automatique
Benoit était inscrit sur l’état récapitulatif des anarchistes du 31 décembre 1896 et figurait sur une liste des anarchistes postérieure à 1900.Retour ligne automatique
Vers 1900, Grave raconta qu’un dimanche il accompagna Joseph Benoit qui allait voir sa fille en convalescence chez des paysans. Ils emportèrent une provision de vieux numéros des Temps nouveaux et quelques brochures qu’ils accrochèrent aux arbres. Le soir, au retour dans le train, ils entendirent des notables parler de cette avalanche de littérature révolutionnaire et ils ne purent s’empêcher de rire.

SOURCES : Arch. de Paris D.3 U6 carton 50. — Les anarchistes contre la république de Vivien Bouhey. Annexe 56 : les anarchistes de la Seine. — Quarante ans de propagande anarchiste par Jean Grave, Flammarion 1973 p. 246, 248, 261, 290, 293-294, 300-301, 302-303, 314-315, 336, 338, 535-536.

ICONOGRAPHIE : http://www.metmuseum.org/art/collection/search/306660

BELLEMANS Michel

23 jeudi Fév 2017

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dp290134

Metmuseum. Photo anthropométrique Bertillon.

Né à Gand (Belgique) le 25 août 1870 ; célibataire ; ouvrier tailleur. Militant anarchiste parisien.

Bellemans était arrivé de Belgique le 13 septembre 1893. Depuis cette date et jusqu’au 9 juillet 1894, il demeurait 11 rue de la Barre, avec Nicolas Deliège, 19 ans, tailleur, né à Bruxelles. Il travaillait chez Van Trapen 47 rue Labat.Retour ligne automatique
En 1894, Bellemans était inscrit sur une liste des anarchistes dangereux établie par la Préfecture de police. Il figurait également sur une liste des anarchistes connus à la 3e brigade et ayant un dossier.Retour ligne automatique
Début 1894, la police fut informé que Duprat qui s’était exilé à Londres avait envoyé Auguste Bordes, pour tenir à sa place son établissement de la rue Ramey à Montmatre. Le cabaret de Duprat reprit son aspect habituel : les anarchistes revinrent et il y avait chaque jour une compagnie plus nombreuse.Retour ligne automatique
Songeant que Bordes était porteur d’instructions nouvelles pour les compagnons et que sa présence allait donner lieu à de nouvelles réunions dans le débit, une rafle fut organisée. Le 7 mars 1894, à dix heures du soir, la brigade de recherches de la Préfecture de police, sous les ordres de M. Fédée, assisté d’une quarantaine d’agents fit irruption dans l’établissement. Selon le journal La Justice, « ils se précipitèrent sur les consommateurs, et sans autre forme de procès, commencèrent à frapper à coups de poings et à coups de canne ; ne sachant au juste à qui ils avaient affaire, les gens attablés cherchaient à se défendre. La lutte dura près d’une demi-heure . Enfin les tables cassées, les verres brisés, les consommateurs à moitié assommés, la police resta maîtresse du champ de bataille. Dix-sept personnes, dont trois femmes, aussitôt arrêtés, furent conduites au poste de la mairie du 18e arrondissement, où M. Fédée a passé une partie de la nuit à les interroger ».Retour ligne automatique
Le 8 mars 1894, Bellemans qui avait été pris dans le coup de filet chez Duprat où il prenait ses repas, était interrogé par le commissaire de police. Le 9 mars 1894, il était incarcéré à la prison de Mazas. Le 11 mars, le juge d’instruction Henri Meyer le faisait libérer.Retour ligne automatique
Le 9 juillet 1894, dans le cadre d’un information pour association de malfaiteurs contre Duprat, une perquisition était effectuée dans son établissement, 11 rue Ramey. La police y trouvait à nouveau Bellemans. Il avait continué à fréquenter l’endroit, malgré les risques encourus et assistait aux réunions et soirée familiales que les anarchistes y organisaient. Il était arrêté et incarcéré à Mazas le 13 juillet dont il était libéré le 29 juillet 1894. Le 6 juin 1895, le juge d’instruction prenait une ordonnance de non lieu dans son affaire.

SOURCES : Arch. de Paris D.3 U6 carton 49. — Arc. Préf. de pol. Ba 1500. — Les anarchistes contre la république de Vivien Bouhey. Annexe 56 : les anarchistes de la Seine. — La Justice 8et 9 mars 1894. — Le Temps 8 mars 1894. — La Presse 8 mars 1894.

ICONOGRAPHIE : http://www.metmuseum.org/art/collection/search/306655

BEAUFORT Gilbert, Jules

22 mercredi Fév 2017

Posted by fortunehenry2 in Biographies

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Metmuseum. Photo anthropométrique Bertillon

Né le 19 février 1862 à Paris (11e arrondissement) ; marié et père d’un enfant. Ébéniste demeurant 5 rue Saint Rémy à Saint-Denis (Seine). Anarchiste de Saint-Denis.

Beaufort avait tiré au sort en 1883 à Paris (9e arrondissement) et fit son service militaire au 3e régiment des Chasseurs d’Afrique à Constantine (Algérie). Retour ligne automatique
Il fut d’abord boulangiste et ne devint anarchiste qu’en 1891. Il avait assisté à des réunions anarchistes à Saint-Denis, Saint-Ouen et Clichy. On remarqua particulièrement sa présence dans une soirée familiale anarchiste à Saint-Ouen le 5 août 1893, salle de la Maison blanche, 66 Boulevard Victor Hugo.Retour ligne automatique
En 1894, il gagnait 8 francs par jour à la fabrique de pianos Kriegelstein où il travaillait depuis deux mois. Auparavant il avait été employé chez Pleyel qu’il avait quitté à la suite d’un différent avec un contremaître.Retour ligne automatique
Beaufort, après son renvoi de la maison Pleyel, s’était vanté que les anarchistes de Saint-Denis lui procuraient des moyens d’exister. En effet dans une réunion à Saint-Ouen le 23 septembre 1893, Péron fit une quête au profit de Beaufort, renvoyé récemment de chez Pleyel à cause de ses opinions anarchistes.Retour ligne automatique
Le 3 mars 1894, le préfet de police délivrait un mandat de perquisition et d’amener à l’encontre de Beaufort. A son domicile situé au 3e étage et composé de deux pièces, le commissaire découvrit le 5 mars, des exemplaires du Père Peinard et de la Révolte, des extraits de journaux relatifs à l’affaire Vaillant et une chanson manuscrite Le chant des anti-propriétaires. Il trouva également un coup de poing américain, deux brochures l’Almanach du Père Peinard, la Philosophie de l’anarchie de Malato.Retour ligne automatique
Il avoua au commissaire de police qu’il était anarchiste, sans être partisan de la propagande par le fait. Il se déclara favorable à l’abstention lors des votes, afin d’arriver à ce qu’il n’y ait plus de loisRetour ligne automatique
Le 6 mars 1894, il était incarcéré à la prison de Mazas.Retour ligne automatique
Une quête fut organisée à son profit lors d’une réunion à Saint-Ouen et une pétition des habitants de son quartier fut adressée au juge d’instruction.Retour ligne automatique
Le 17 avril 1894, il était remis en liberté par le juge d’instruction Meyer. Le 6 juin 1895, celui-ci prononçait une ordonnance de non lieu concernant les poursuites pour association de malfaiteurs.Retour ligne automatique
On retrouva Beaufort sur des listes d’anarchistes dressées par la préfecture de police jusque vers 1900.

SOURCES : Arch. de Paris, D.3 U6 carton 49. — Les anarchistes contre la république de Vivien Bouhey. Annexe 56 : les anarchistes de la Seine.

ICONOGRAPHIE : http://www.metmuseum.org/art/collection/search/306650

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