Le Père Peinard n°73 du 10 août 1890
Le vieux
30 lundi Jan 2017
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inLe Père Peinard n°73 du 10 août 1890
30 lundi Jan 2017
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inLe Père Peinard n°72 du 3 août 1890
A ce sujet lire : Le drame de la rue d’Avron – Huit suicides par l’asphyxie
30 lundi Jan 2017
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inLe Père Peinard n°71 du 27 juillet 1890
30 lundi Jan 2017
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inNé vers 1874. Mort le 22 septembre 1892 à Saint-Denis (Seine). Garçon pâtissier.
Bisson avait fait son apprentissage à Epernay (Marne). Militant anarchiste au Havre (Seine-Inférieure) puis à Paris. Anarchiste illégaliste.
30 lundi Jan 2017
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inNé le 3 novembre 1859 au Havre (Seine-Inférieure) ; ajusteur, ouvrier chaudronnier, épicier ; militant anarchiste du Havre.
28 samedi Jan 2017
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inLe Père Peinard n°70 du 20 juillet 1890
28 samedi Jan 2017
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inLe Père Peinard n°69 du 13 juillet 1890
28 samedi Jan 2017
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inLe Père Peinard n°68 du 6 juillet 1890
28 samedi Jan 2017
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inNé le 3 octobre 1851 à Haucourt (Meurthe-et-Moselle), demeurant 24 route de Paris au Havre (Seine-Inférieure), cordonnier puis marchand d’oiseaux, militant anarchiste au Havre.
Le 10 septembre 1885, Louise Confaix, âgée de 22 ans, domestique au Havre, voulut se venger de son amant François Inglebert qui avait, d’après elle, cherché à lui faire perdre sa place en la diffamant publiquement. Elle se rendit chez Inglebert, son ancien amoureux, et lui tira deux coups de revolver qui ne l’atteignirent pas, les balles, de petit calibre, se perdirent.
En septembre 1887, Inglebert était le correspondant du groupe anarchiste du Havre.
En 1889, le compagnon Heudier posa sa candidature aux élections législatives, intervenant dans les réunions publiques pour développer le programme anarchiste. Une souscription fut lancée pour financer les frais de campagne, Inglebert donna 1,75 franc.
Par arrêt de la cour d’appel de Rouen, Inglebert fut condamné à 100 francs d’amende et 100 francs de dommages et intérêts, pour coups et blessures volontaires.
Le 1er janvier 1894, lors des rafles ayant suivi l’attentat de Vaillant à la Chambre des députés, Inglebert fut l’objet, comme onze militants du Havre, d’une perquisition qui permit à la police de saisir des journaux et des brochures anarchistes. Inglebert fut conduit au parquet mais son arrestation ne fut pas maintenue.
Inglebert était dépositaire du journal La Révolte.
SOURCES : La Révolte 17 septembre 1887 — Arc. Nat. F7/12508, BB18/6449 — Arch. Dép. Seine-Maritimes 4 M 2696.
28 samedi Jan 2017
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inNé le 25 mars 1856 à Eletot (Seine-Inférieure). Gardien de magasin, fabricant d’allumettes de contrebande, militant anarchiste au Havre (Seine-Inférieure).
Goubot participa en novembre 1887, à une souscription en faveur du journal l’Idée ouvrière qui parut au Havre en 1887-1888 et eut 40 numéros.
Fin 1891, Goubot, qui militait au groupe du Havre, avait été proposé par L. Lepiez comme volontaire à la gérance de l’organe Le Falot Cherbourgeois publié à Cherbourg par Lepaslier ; mais, ne pouvant quitter Le Havre, sa proposition ne put être retenue.
Fin avril 1892, comme plusieurs autres militants, il fut l’objet d’une arrestation préventivement à la manifestation du 1er mai. Lors de la perquisition à son domicile, la police avait saisi un grand nombre de brochures et journaux anarchistes. Il était alors employé en vins et demeurait 21 rue des Pincettes.
En septembre 1892, une réunion organisée par les anarchistes havrais destinée aux ouvriers sans travail du port se tenait au cercle Franklin. Albert Goubot s’écria : « Nous sommes ici 2.000. Eh bien ! L’occasion est bonne, camarades. Il faut nous grouper autour du drapeau anarchiste. Donnons le signal d’alarme et en avant ! Débarrassons-nous des ventrus et des parasites ! ». Un commissaire de police, présent à la réunion dressa un procès-verbal contre Goubot et Georges Caron qui avaient tenu des propos identiques.
Le 14 septembre 1892, ils furent traduits en correctionnelle au Havre pour y répondre du délit d’excitation au meurtre et au pillage. Ils furent condamnés chacun à 3 mois de prison. Ils adressèrent leurs « remerciements sincères » au président pour la condamnation qu’il avait bien voulu prononcer contre eux.
Goubot, à son entrée en prison, confia à un détenu qui devait être libéré le lendemain, qu’il avait caché, en divers endroits, des explosifs qu’il lui demanda de faire disparaître. Le détenu, une fois sorti de prison, révéla à la police les confidences de Goubot mais les investigations policières n’amenèrent qu’à la découverte, chez le patron de ce dernier, d’une terrine en grès contenant du souffre qui devait probablement servir à fabriquer des allumettes de contrebande.
Il fut jugé le 24 septembre 1892 pour détention de matières destinées à fabriquer des allumettes. Les contributions indirectes étaient partie civile au procès où Goubot se défendit lui-même, sans prendre d’avocat. Le tribunal rendit son jugement début octobre et le condamna à 1 mois de prison et 300 francs d’amende.
Le 1er janvier 1894, lors des rafles ayant suivi l’attentat de Vaillant à la Chambre des députés, il fut l’objet comme plusieurs militants de la région d’une perquisition où la police avait saisi journaux et brochures anarchistes..
D’après une notice du parquet de Rouen du 19 décembre 1893, Goubot était un anarchiste très militant, orateur de réunions publiques qui avait un réel ascendant sur les ouvriers. Il était autrefois le correspondant du journal Le Père Peinard et le faisait vendre dans les kiosques du Havre.
SOURCES : Le Père Peinard 16 octobre 1892 — Arc. Nat. BB 186451 (correspondance de Lepiez saisie en mai 1892 chez S. Mougin) BB18/6449 , F7/12507, F7/12508 — L’Idée ouvrière 26 novembre 1887 — La Justice 15 septembre 1892 — Le Gaulois 18 septembre 1892 — La Lanterne 26 septembre 1892 — Le XIXe Siècle 5 octobre 1892 — Bianco : 100 ans de presse anarchiste.