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Archives Mensuelles: janvier 2017

Le vieux

30 lundi Jan 2017

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Le Père Peinard n°73 du 10 août 1890

L’enterrement Hayem – Trop de couronnes à la clé !

30 lundi Jan 2017

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Le Père Peinard n°72 du 3 août 1890

A ce sujet lire : Le drame de la rue d’Avron – Huit suicides par l’asphyxie

Chez eux ! Chez nous !

30 lundi Jan 2017

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Le Père Peinard n°71 du 27 juillet 1890

BISSON Gustave [dit le Petit Patissier]

30 lundi Jan 2017

Posted by fortunehenry2 in Biographies

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Né vers 1874. Mort le 22 septembre 1892 à Saint-Denis (Seine). Garçon pâtissier.
Bisson avait fait son apprentissage à Epernay (Marne). Militant anarchiste au Havre (Seine-Inférieure) puis à Paris. Anarchiste illégaliste.

Début juillet 1891, Lepiez animait une réunion avec Bisson et Heudier, au quartier François du Havre. Le commissaire présent les interpellait sur l’absence de bureau. Les anarchistes obtempérèrent, en nommant président « le premier venu ».
Bisson avait-il participé à un vol (des outils, une pendule, une carabine, des couverts et des vêtements) le 4 janvier 1892 chez M. Ernst au hameau de la Croix-Blanche à Bléville (Manche) et avait-il commis au même lieu une tentative d’incendie, en compagnie de Lapointe, Paridaen et Lepiez ? Ce fut en tout cas ce qui se raconta dans le milieu anarchiste au Havre et à Paris.
A la suite des arrestations de ses complices présumés, il était venu s’installer à Paris, se cachant sous le prénom de Gustave.
Meyrueis et Alterant lui vinrent en aide, lui donnèrent des vêtements et 30 sous par jour car il était dans la plus extrême misère. Ils le présentèrent à Emile Roussel, demeurant rue Guénegaud qui l’hébergea quelque temps.
Plus tard, il fit la connaissance de Chappuliot. Bisson parla à Meyrueis et Chappuliot des vols qu’il avait commis au Havre.
Dans la nuit du 23 au 24 juillet 1892, Bisson et Chappuliot, commettaient un vol chez M. Nicolle, tailleur, rue du Tronchet.
Le procès du Havre eut lieu le 26 juillet 1892 , les complices de Bisson furent condamnés mais lui ne fut pas poursuivi ce qui amena Meyrueis et Chappuliot à penser que c’était un mouchard et qu’il pourrait agir de la sorte avec eux.
Ils décidèrent alors de venger les anarchistes du Havre, d’autant que Bisson les assaillait de demandes de secours et les traitait de « bourgeois », et eux le qualifiaient « d’insecte nuisible ».
Dans la nuit du 30 au 31 juillet, un autre vol fut commis au café Moreau, rue Rossini, deux poignards avaient notamment été dérobés.
Dans le mois de septembre, Bisson aida les anarchistes de Levallois à coller des affiches intitulées : « Fête bourgeoise », protestant contre la fête du 22 septembre.
Le 22 septembre, Meyrueis et Chappuliot assassinèrent Bisson de 7 coups de couteau : d’après les aveux de Chappuliot, ils l’avaient entrainé, sous un faux prétexte au bord du canal de Saint-Denis, en aval de la 7e écluse. Chappuliot l’aurait saisi avec une corde, par derrière, pour l’immobiliser et Meyrueis lui aurait asséné 7 coups de couteau. Le cadavre fut jeté dans le canal.
La découverte du cadavre permit de déterminer qu’il portait des vêtement volés chez M. Nicolle, quant à l’arme du crime, elle provenait du vol au café Moreau.
Au procès, devant la cours d’assises de la Seine le 25 mars 1893, Meyrueis et Chappuliot, ayant bénéficié de circonstances atténuantes, furent condamnés aux travaux forcés à perpétuité.
SOURCES : Le Temps 16 octobre 1892 — La Lanterne 23 octobre 1892 — Le Temps 24 mars 1893 — Le XIXe Siècle 24 et 26 mars 1893 — Le Père Peinard 5 juillet 1891

GLASSER André

30 lundi Jan 2017

Posted by fortunehenry2 in Biographies

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Né le 3 novembre 1859 au Havre (Seine-Inférieure) ; ajusteur, ouvrier chaudronnier, épicier ; militant anarchiste du Havre.

 

Le 25 mars 1886, avait lieu une réunion de 2400 à 2500 ouvriers sans travail au Cercle Franklin. A l’issue de la réunion, une pétition reprenant les vœux émis par l’assemblée fut remise au maire du Havre par une commission comprenant Glasser.
Le 6 février 1887, une nouvelle réunion des ouvriers sans travail se déroulait salle Mabille, rue Hélène. Une centaine de personnes y assistaient. Glasser, après une courte introduction donna la parole à Tortelier.
Fin avril 1892, comme plusieurs autres militants, il fut l’objet d’une arrestation préventivement à la manifestation du 1er mai. La perquisition eut lieu chez lui, 58 rue du Grand Croissant. Il était alors épicier.
En décembre 1893, il demeurait 43 rue Frédéric Bellanger.
Le 1er janvier 1894, lors des rafles ayant suivi l’attentat de Vaillant à la Chambre des députés, il fut l’objet comme onze militants anarchistes du Havre, d’une perquisition où la police avait saisi journaux et brochures anarchistes mais également des balles et de la poudre dans deux boites, ainsi que de la poudre blanche suspecte dans un flacon.
André Glasser vivait en concubinage.
SOURCES : Arch. Dép. Seine-Maritime 4 M 2696 — Arc. Nat. BB18/6449 F7/12507 F7/12508 — L’anarchisme organisé. 135 ans de présence anarchiste au Havre.

Fille-mère

28 samedi Jan 2017

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Le Père Peinard n°70 du 20 juillet 1890

Quand le saignera-t-on ?

28 samedi Jan 2017

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Le Père Peinard n°69 du 13 juillet 1890

Le marchand d’injustice

28 samedi Jan 2017

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Le Père Peinard n°68 du 6 juillet 1890

INGLEBERT François Joseph

28 samedi Jan 2017

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Né le 3 octobre 1851 à Haucourt (Meurthe-et-Moselle), demeurant 24 route de Paris au Havre (Seine-Inférieure), cordonnier puis marchand d’oiseaux, militant anarchiste au Havre.

Le 10 septembre 1885, Louise Confaix, âgée de 22 ans, domestique au Havre, voulut se venger de son amant François Inglebert qui avait, d’après elle, cherché à lui faire perdre sa place en la diffamant publiquement. Elle se rendit chez Inglebert, son ancien amoureux, et lui tira deux coups de revolver qui ne l’atteignirent pas, les balles, de petit calibre, se perdirent.Retour ligne automatique
En septembre 1887, Inglebert était le correspondant du groupe anarchiste du Havre.Retour ligne automatique
En 1889, le compagnon Heudier posa sa candidature aux élections législatives, intervenant dans les réunions publiques pour développer le programme anarchiste. Une souscription fut lancée pour financer les frais de campagne, Inglebert donna 1,75 franc.Retour ligne automatique
Par arrêt de la cour d’appel de Rouen, Inglebert fut condamné à 100 francs d’amende et 100 francs de dommages et intérêts, pour coups et blessures volontaires.Retour ligne automatique
Le 1er janvier 1894, lors des rafles ayant suivi l’attentat de Vaillant à la Chambre des députés, Inglebert fut l’objet, comme onze militants du Havre, d’une perquisition qui permit à la police de saisir des journaux et des brochures anarchistes. Inglebert fut conduit au parquet mais son arrestation ne fut pas maintenue.Retour ligne automatique
Inglebert était dépositaire du journal La Révolte.

SOURCES : La Révolte 17 septembre 1887 — Arc. Nat. F7/12508, BB18/6449 — Arch. Dép. Seine-Maritimes 4 M 2696.

GOUBOT Albert Louis

28 samedi Jan 2017

Posted by fortunehenry2 in Biographies

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Né le 25 mars 1856 à Eletot (Seine-Inférieure). Gardien de magasin, fabricant d’allumettes de contrebande, militant anarchiste au Havre (Seine-Inférieure).

Goubot participa en novembre 1887, à une souscription en faveur du journal l’Idée ouvrière qui parut au Havre en 1887-1888 et eut 40 numéros.

Fin 1891, Goubot, qui militait au groupe du Havre, avait été proposé par L. Lepiez comme volontaire à la gérance de l’organe Le Falot Cherbourgeois publié à Cherbourg par Lepaslier ; mais, ne pouvant quitter Le Havre, sa proposition ne put être retenue. Retour ligne automatique
Fin avril 1892, comme plusieurs autres militants, il fut l’objet d’une arrestation préventivement à la manifestation du 1er mai. Lors de la perquisition à son domicile, la police avait saisi un grand nombre de brochures et journaux anarchistes. Il était alors employé en vins et demeurait 21 rue des Pincettes.Retour ligne automatique
En septembre 1892, une réunion organisée par les anarchistes havrais destinée aux ouvriers sans travail du port se tenait au cercle Franklin. Albert Goubot s’écria : « Nous sommes ici 2.000. Eh bien ! L’occasion est bonne, camarades. Il faut nous grouper autour du drapeau anarchiste. Donnons le signal d’alarme et en avant ! Débarrassons-nous des ventrus et des parasites ! ». Un commissaire de police, présent à la réunion dressa un procès-verbal contre Goubot et Georges Caron qui avaient tenu des propos identiques.Retour ligne automatique
Le 14 septembre 1892, ils furent traduits en correctionnelle au Havre pour y répondre du délit d’excitation au meurtre et au pillage. Ils furent condamnés chacun à 3 mois de prison. Ils adressèrent leurs « remerciements sincères » au président pour la condamnation qu’il avait bien voulu prononcer contre eux.Retour ligne automatique
Goubot, à son entrée en prison, confia à un détenu qui devait être libéré le lendemain, qu’il avait caché, en divers endroits, des explosifs qu’il lui demanda de faire disparaître. Le détenu, une fois sorti de prison, révéla à la police les confidences de Goubot mais les investigations policières n’amenèrent qu’à la découverte, chez le patron de ce dernier, d’une terrine en grès contenant du souffre qui devait probablement servir à fabriquer des allumettes de contrebande.Retour ligne automatique
Il fut jugé le 24 septembre 1892 pour détention de matières destinées à fabriquer des allumettes. Les contributions indirectes étaient partie civile au procès où Goubot se défendit lui-même, sans prendre d’avocat. Le tribunal rendit son jugement début octobre et le condamna à 1 mois de prison et 300 francs d’amende. Retour ligne automatique
Le 1er janvier 1894, lors des rafles ayant suivi l’attentat de Vaillant à la Chambre des députés, il fut l’objet comme plusieurs militants de la région d’une perquisition où la police avait saisi journaux et brochures anarchistes..Retour ligne automatique
D’après une notice du parquet de Rouen du 19 décembre 1893, Goubot était un anarchiste très militant, orateur de réunions publiques qui avait un réel ascendant sur les ouvriers. Il était autrefois le correspondant du journal Le Père Peinard et le faisait vendre dans les kiosques du Havre.

SOURCES : Le Père Peinard 16 octobre 1892 — Arc. Nat. BB 186451 (correspondance de Lepiez saisie en mai 1892 chez S. Mougin) BB18/6449 , F7/12507, F7/12508 — L’Idée ouvrière 26 novembre 1887 — La Justice 15 septembre 1892 — Le Gaulois 18 septembre 1892 — La Lanterne 26 septembre 1892 — Le XIXe Siècle 5 octobre 1892 — Bianco : 100 ans de presse anarchiste.

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